Le Bureau of Economic Analysis des États-Unis a publié le 31 octobre les données sur les Dépenses de Consommation Personnelle (PCE) de septembre 2025, montrant que l’inflation globale a augmenté de 0,3 % sur un mois et de 2,8 % sur un an — correspondant exactement aux prévisions du consensus. L’indice PCE de base (sans les produits alimentaires et l’énergie), la mesure préférée de la Réserve fédérale, a progressé de 0,2 % sur un mois et de 2,8 % sur un an, marquant le premier ralentissement annuel depuis avril 2025 et confirmant la poursuite de la désinflation.
( Points clés du rapport PCE de septembre
Indicateur
Septembre 2025
Prévision du consensus
Mois précédent
PCE globale )MoM###
+0,3 %
+0,3 %
+0,4 %
PCE globale (YoY)
+2,8 %
+2,8 %
+2,9 %
PCE de base (MoM)
+0,2 %
+0,2 %
+0,3 %
PCE de base (YoY)
+2,8 %
+2,8 %
+2,9 %
Les dépenses réelles de consommation (corrigées de l’inflation) ont légèrement augmenté de 0,1 % sur un mois après une révision à la baisse à 0,0 % pour août, reflétant la prudence des ménages face à des coûts d’emprunt toujours élevés.
( Réaction du marché
Le S&P 500 a grimpé de 0,5 % en début de séance, atteignant brièvement un nouveau sommet historique.
Les rendements des bons du Trésor à 10 ans ont reculé de 3 points de base à 4,37 % alors que le marché anticipe une probabilité accrue de baisse des taux de la Fed en décembre.
Les contrats à terme sur les Fed funds impliquent désormais une probabilité de 88 % d’une baisse de 25 points de base lors de la réunion des 17–18 décembre )contre 72 % avant la publication###.
( Conséquences pour la politique monétaire
Ce rapport conforte la Réserve fédérale dans sa trajectoire vers son objectif d’inflation de 2 % sans signe de ré-accélération. Le président Jerome Powell a souligné à plusieurs reprises qu’un PCE de base sous les 2,8–2,9 % justifierait la poursuite de la détente monétaire, et le ralentissement annuel constaté en septembre coche cette case.
La plupart des économistes de Wall Street )Goldman Sachs, JPMorgan, Bank of America### maintiennent leurs prévisions pour :
Une baisse de 25 points de base en décembre 2025
Une nouvelle baisse de 25 points de base en mars 2026
Un taux terminal autour de 3,75–4,00 % à la mi-2026
( En résumé
Le PCE de septembre a livré le scénario “Goldilocks” attendu par les marchés : une inflation qui se refroidit exactement comme prévu, sans surprise, et des dépenses réelles stables. Les actifs risqués ont progressé, la probabilité de baisse des taux a augmenté, et le scénario d’atterrissage en douceur reste bien ancré à l’approche de la fin d’année.
Pour les investisseurs, ces données lèvent les incertitudes à court terme et renforcent le biais haussier actuel sur les actions, le Bitcoin et les autres actifs sensibles à la croissance.
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L’inflation PCE de septembre aux États-Unis atteint 2,8 % exactement comme prévu – Première baisse du taux de base depuis le printemps
Le Bureau of Economic Analysis des États-Unis a publié le 31 octobre les données sur les Dépenses de Consommation Personnelle (PCE) de septembre 2025, montrant que l’inflation globale a augmenté de 0,3 % sur un mois et de 2,8 % sur un an — correspondant exactement aux prévisions du consensus. L’indice PCE de base (sans les produits alimentaires et l’énergie), la mesure préférée de la Réserve fédérale, a progressé de 0,2 % sur un mois et de 2,8 % sur un an, marquant le premier ralentissement annuel depuis avril 2025 et confirmant la poursuite de la désinflation.
( Points clés du rapport PCE de septembre
Les dépenses réelles de consommation (corrigées de l’inflation) ont légèrement augmenté de 0,1 % sur un mois après une révision à la baisse à 0,0 % pour août, reflétant la prudence des ménages face à des coûts d’emprunt toujours élevés.
( Réaction du marché
( Conséquences pour la politique monétaire
Ce rapport conforte la Réserve fédérale dans sa trajectoire vers son objectif d’inflation de 2 % sans signe de ré-accélération. Le président Jerome Powell a souligné à plusieurs reprises qu’un PCE de base sous les 2,8–2,9 % justifierait la poursuite de la détente monétaire, et le ralentissement annuel constaté en septembre coche cette case.
La plupart des économistes de Wall Street )Goldman Sachs, JPMorgan, Bank of America### maintiennent leurs prévisions pour :
( En résumé
Le PCE de septembre a livré le scénario “Goldilocks” attendu par les marchés : une inflation qui se refroidit exactement comme prévu, sans surprise, et des dépenses réelles stables. Les actifs risqués ont progressé, la probabilité de baisse des taux a augmenté, et le scénario d’atterrissage en douceur reste bien ancré à l’approche de la fin d’année.
Pour les investisseurs, ces données lèvent les incertitudes à court terme et renforcent le biais haussier actuel sur les actions, le Bitcoin et les autres actifs sensibles à la croissance.