Les autorités ont saisi plus de $1M d’actifs, dont des lingots d’or et des objets de luxe, auprès de Michael Patryn, cofondateur de QuadrigaCX.
Les actifs saisis auraient été achetés avec des fonds de clients détournés par QuadrigaCX.
Le passé criminel de Patryn refait surface dans le cadre des procédures judiciaires en cours, les enquêtes portant sur son rôle dans la chute de la plateforme.
La Colombie-Britannique a réussi à saisir plus de $1 millions d’actifs liés à Michael Patryn, cofondateur de l’ex-bourse de cryptomonnaies QuadrigaCX. La saisie comprend de l’argent liquide, de l’or et des articles de luxe trouvés dans un coffre-fort. Les autorités affirment que ces actifs ont été acquis grâce à des fonds détournés de clients de QuadrigaCX.
Selon un rapport du VANCOUVER SUN, la Cour suprême de Colombie-Britannique a accordé une ordonnance de confiscation après que Patryn n’a pas contesté l’action. Cela permet à la province de liquider les actifs récupérés, comprenant 45 lingots d’or, des montres de luxe et environ 250 000 $ en espèces. Cette saisie fait suite à une longue enquête de la GRC sur les activités financières de Patryn.
Lingots d’or, Rolex et pistolet chargé saisis
La police a découvert les objets saisis dans un coffre-fort à la CIBC de Vancouver. Parmi eux se trouvaient 45 lingots d’or, dont trois lingots d’un kilo et 42 de taille inférieure. Les agents ont également récupéré des articles de luxe, tels que des montres Rolex et Chanel, des bagues, des bijoux, et même un pistolet Ruger de calibre .45 avec des chargeurs garnis.
La valeur totale de l’or seul est estimée à plus de 800 000 $, selon les prix du marché actuel. Les autorités accusent Patryn d’avoir acheté ces actifs avec des fonds détournés de clients de QuadrigaCX. Les enquêteurs estiment que ces actions faisaient partie d’un plan plus large pour financer les dépenses personnelles de Patryn.
Dans les documents judiciaires, les responsables ont indiqué que les actifs trouvés dans le coffre-fort étaient liés aux opérations de QuadrigaCX, qui a fait faillite en 2019. La plateforme avait acquis la réputation d’être la plus grande bourse de cryptomonnaies du Canada avant sa fermeture. Après la mort soudaine du PDG Gerald Cotten en Inde, il a été révélé que plus de $169 millions de fonds de clients avaient disparu.
Le passé criminel et les condamnations antérieures de Patryn
Le passé criminel de Michael Patryn a refait surface dans le contexte de cette saisie d’actifs. Sous le pseudonyme Omar Dhanani, il a été condamné en 2005 aux États-Unis pour exploitation d’un service de blanchiment d’argent. Après avoir purgé sa peine, Patryn a été expulsé vers le Canada, où il a ensuite cofondé QuadrigaCX avec Cotten.
L’implication de Patryn dans les opérations de QuadrigaCX fait l’objet d’une enquête depuis longtemps. Les autorités ont suggéré qu’il était une figure centrale dans le détournement de fonds des clients. Les enquêteurs ont cité son passé criminel dans les documents relatifs à la procédure de confiscation. Les actifs récupérés dans le coffre-fort faisaient partie d’une enquête plus large visant à identifier la source de la richesse de Patryn. Bien que sa localisation actuelle demeure inconnue, la plainte civile mentionne sa dernière adresse connue en Thaïlande.
Alors que les autorités poursuivent l’enquête sur les transactions financières de Patryn, des questions subsistent quant à l’ampleur des fonds récupérés et à leur utilisation potentielle pour indemniser les créanciers de QuadrigaCX. La procédure de faillite de QuadrigaCX n’a permis aux créanciers de récupérer qu’une faible partie de leurs investissements en mai 2023. Seuls 13 cents par dollar ont été versés aux demandeurs, causant d’importantes pertes financières pour beaucoup. La perte des actifs de Patryn marque un tournant dans le processus de résolution de ces réclamations.
Patryn fait face à d’autres poursuites judiciaires
La confiscation constitue l’une des premières applications majeures du régime de l’Unexplained Wealth Order (UWO) en Colombie-Britannique. Ce cadre juridique permet au gouvernement de saisir les actifs liés à une richesse inexpliquée, en particulier dans les cas de criminalité organisée ou de malversations financières.
Le fait que Patryn n’ait pas contesté la procédure de confiscation a permis au gouvernement d’avancer dans le processus de liquidation. Les actifs confisqués dans cette affaire pourront désormais être évalués pour déterminer s’ils peuvent servir à indemniser ceux qui ont été affectés par la faillite de QuadrigaCX.
L’ensemble de la procédure judiciaire est toujours en cours et les autorités s’efforcent de résoudre les problèmes financiers découlant de la chute de la plateforme. De nombreuses incertitudes demeurent quant à l’étendue de la participation de Patryn, mais la confiscation de ses actifs est déjà un signe tangible de sa mise en cause.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
La Colombie-Britannique saisit plus de $1M d’actifs auprès du cofondateur de QuadrigaCX, Michael Patryn
Les autorités ont saisi plus de $1M d’actifs, dont des lingots d’or et des objets de luxe, auprès de Michael Patryn, cofondateur de QuadrigaCX.
Les actifs saisis auraient été achetés avec des fonds de clients détournés par QuadrigaCX.
Le passé criminel de Patryn refait surface dans le cadre des procédures judiciaires en cours, les enquêtes portant sur son rôle dans la chute de la plateforme.
La Colombie-Britannique a réussi à saisir plus de $1 millions d’actifs liés à Michael Patryn, cofondateur de l’ex-bourse de cryptomonnaies QuadrigaCX. La saisie comprend de l’argent liquide, de l’or et des articles de luxe trouvés dans un coffre-fort. Les autorités affirment que ces actifs ont été acquis grâce à des fonds détournés de clients de QuadrigaCX.
Selon un rapport du VANCOUVER SUN, la Cour suprême de Colombie-Britannique a accordé une ordonnance de confiscation après que Patryn n’a pas contesté l’action. Cela permet à la province de liquider les actifs récupérés, comprenant 45 lingots d’or, des montres de luxe et environ 250 000 $ en espèces. Cette saisie fait suite à une longue enquête de la GRC sur les activités financières de Patryn.
Lingots d’or, Rolex et pistolet chargé saisis
La police a découvert les objets saisis dans un coffre-fort à la CIBC de Vancouver. Parmi eux se trouvaient 45 lingots d’or, dont trois lingots d’un kilo et 42 de taille inférieure. Les agents ont également récupéré des articles de luxe, tels que des montres Rolex et Chanel, des bagues, des bijoux, et même un pistolet Ruger de calibre .45 avec des chargeurs garnis.
La valeur totale de l’or seul est estimée à plus de 800 000 $, selon les prix du marché actuel. Les autorités accusent Patryn d’avoir acheté ces actifs avec des fonds détournés de clients de QuadrigaCX. Les enquêteurs estiment que ces actions faisaient partie d’un plan plus large pour financer les dépenses personnelles de Patryn.
Dans les documents judiciaires, les responsables ont indiqué que les actifs trouvés dans le coffre-fort étaient liés aux opérations de QuadrigaCX, qui a fait faillite en 2019. La plateforme avait acquis la réputation d’être la plus grande bourse de cryptomonnaies du Canada avant sa fermeture. Après la mort soudaine du PDG Gerald Cotten en Inde, il a été révélé que plus de $169 millions de fonds de clients avaient disparu.
Le passé criminel et les condamnations antérieures de Patryn
Le passé criminel de Michael Patryn a refait surface dans le contexte de cette saisie d’actifs. Sous le pseudonyme Omar Dhanani, il a été condamné en 2005 aux États-Unis pour exploitation d’un service de blanchiment d’argent. Après avoir purgé sa peine, Patryn a été expulsé vers le Canada, où il a ensuite cofondé QuadrigaCX avec Cotten.
L’implication de Patryn dans les opérations de QuadrigaCX fait l’objet d’une enquête depuis longtemps. Les autorités ont suggéré qu’il était une figure centrale dans le détournement de fonds des clients. Les enquêteurs ont cité son passé criminel dans les documents relatifs à la procédure de confiscation. Les actifs récupérés dans le coffre-fort faisaient partie d’une enquête plus large visant à identifier la source de la richesse de Patryn. Bien que sa localisation actuelle demeure inconnue, la plainte civile mentionne sa dernière adresse connue en Thaïlande.
Alors que les autorités poursuivent l’enquête sur les transactions financières de Patryn, des questions subsistent quant à l’ampleur des fonds récupérés et à leur utilisation potentielle pour indemniser les créanciers de QuadrigaCX. La procédure de faillite de QuadrigaCX n’a permis aux créanciers de récupérer qu’une faible partie de leurs investissements en mai 2023. Seuls 13 cents par dollar ont été versés aux demandeurs, causant d’importantes pertes financières pour beaucoup. La perte des actifs de Patryn marque un tournant dans le processus de résolution de ces réclamations.
Patryn fait face à d’autres poursuites judiciaires
La confiscation constitue l’une des premières applications majeures du régime de l’Unexplained Wealth Order (UWO) en Colombie-Britannique. Ce cadre juridique permet au gouvernement de saisir les actifs liés à une richesse inexpliquée, en particulier dans les cas de criminalité organisée ou de malversations financières.
Le fait que Patryn n’ait pas contesté la procédure de confiscation a permis au gouvernement d’avancer dans le processus de liquidation. Les actifs confisqués dans cette affaire pourront désormais être évalués pour déterminer s’ils peuvent servir à indemniser ceux qui ont été affectés par la faillite de QuadrigaCX.
L’ensemble de la procédure judiciaire est toujours en cours et les autorités s’efforcent de résoudre les problèmes financiers découlant de la chute de la plateforme. De nombreuses incertitudes demeurent quant à l’étendue de la participation de Patryn, mais la confiscation de ses actifs est déjà un signe tangible de sa mise en cause.