La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis a annoncé le 9 décembre le lancement d’un programme pilote révolutionnaire sur les actifs numériques, autorisant officiellement les courtiers en contrats à terme réglementés à accepter le Bitcoin, l’Ethereum ainsi que des stablecoins de paiement tels que l’USDC comme garanties de marge pour les transactions sur produits dérivés. Cette initiative vise à intégrer les activités sur actifs numériques dans le marché américain sous supervision réglementaire et à réduire la dépendance aux plateformes offshore. Le programme met en place des garde-fous stricts, incluant notamment un rapport hebdomadaire des positions, et fournit des orientations claires pour l’utilisation en tant que garanties de titres du Trésor tokenisés et d’autres actifs du monde réel. Il s’agit de la mesure la plus significative prise par les États-Unis en matière d’intégration de la régulation des actifs numériques depuis l’adoption de la loi GENIUS.
Briser la glace réglementaire : les règles fondamentales et les intentions du programme pilote de la CFTC
Le programme pilote lancé par la CFTC ne constitue pas un simple ajustement politique, mais un tournant réglementaire majeur. La présidente par intérim, Caroline Pham, a clairement indiqué dans sa déclaration que ce programme vise à offrir aux participants du marché des règles claires pour l’utilisation de garanties tokenisées et à établir des « garde-fous clairs » afin de protéger les avoirs des clients sur le marché des dérivés. Ce dispositif s’inscrit dans le contexte de l’adoption en juillet dernier de la loi GENIUS, qui établit un cadre fédéral de régulation pour les actifs numériques non assimilés à des valeurs mobilières et élargit la juridiction de la CFTC sur les marchés au comptant crypto et les garanties tokenisées.
Le pilote définit un champ d’application précis et des contraintes strictes. D’abord, seuls les courtiers en contrats à terme répondant à certains critères sont concernés. Ensuite, les actifs éligibles au cours des trois premiers mois du programme sont limités au Bitcoin, à l’Ethereum et aux stablecoins de paiement comme l’USDC. Cela signifie qu’un établissement réglementé par la CFTC pourra accepter que ses clients déposent du Bitcoin en garantie pour des transactions sur swaps à effet de levier sur matières premières. En contrepartie, les courtiers participants devront respecter des exigences supplémentaires plus strictes que pour les garanties traditionnelles, notamment la déclaration hebdomadaire des positions en actifs numériques à la CFTC et l’alerte immédiate en cas de problème opérationnel.
Pour lever les obstacles juridiques, la division « Market Participants » de la CFTC a également abrogé la lettre de recommandation n° 20-34 de 2020, qui limitait de fait l’acceptation des actifs numériques comme garanties client par les courtiers en contrats à terme. Paul Grewal, directeur juridique de Coinbase, qualifiait cette ancienne réglementation de « plafond en béton de l’innovation », estimant qu’elle reposait sur des informations obsolètes et freinait le développement sain du marché des actifs numériques. Le nouveau programme pilote vise à remplacer ce cadre rigide et conservateur par une approche adaptée à l’époque et maîtrisée en termes de risques.
Principales règles du programme pilote CFTC sur les garanties tokenisées
Institutions participantes : Courtiers en contrats à terme répondant à des critères spécifiques
Premières garanties éligibles : Bitcoin, Ethereum, stablecoins de paiement comme USDC
Phase initiale : Trois mois, limitée aux trois actifs ci-dessus
Exigences principales :
Les courtiers participants doivent réaliser une déclaration hebdomadaire des positions
Obligation de signaler immédiatement tout problème opérationnel
Respecter des exigences strictes de conservation et de ségrégation des actifs
Satisfaire à des standards réglementaires technologiquement neutres mais maîtrisant les risques
Mesures complémentaires : Abrogation de la lettre restrictive de 2020, publication de directives de conformité pour les actifs tokenisés comme les titres du Trésor
De la périphérie au centre : le saut clé de l’intégration des actifs numériques dans le système financier traditionnel
Autoriser le Bitcoin et l’Ethereum comme garanties sur les marchés à terme est à la fois symboliquement fort et porteur d’effets concrets. Cela marque la première reconnaissance officielle par un régulateur financier majeur de la valeur d’instrument financier et de garantie de ces deux principaux actifs crypto. Jusqu’ici, les institutions financières traditionnelles considéraient surtout les actifs numériques comme des instruments spéculatifs ou des allocations marginales ; désormais, ils sont intégrés au cœur du « cycle garantie-effet de levier » le plus fondamental du système financier. Ceci élargit considérablement leurs cas d’usage en matière de liquidité et leur acceptabilité institutionnelle.
Pour les institutions financières traditionnelles, ce changement ouvre de nouvelles perspectives d’activité et d’efficacité. Par exemple, un fonds spéculatif détenant une position longue en Bitcoin et souhaitant s’exposer au marché des contrats à terme sur le pétrole devait auparavant vendre une partie de ses Bitcoins contre du cash USD pour constituer sa marge, ce qui était fastidieux et pouvait avoir des conséquences fiscales. Avec les nouvelles règles, il peut utiliser directement ses Bitcoins en garantie et accéder aux dérivés de façon fluide, optimisant ainsi l’utilisation de ses actifs. Cela élargit le rôle financier des actifs numériques, passant de la simple « détention en attente de hausse » à une dimension de « gestion de capital » bien plus complexe.
Cette initiative de la CFTC s’inscrit dans la lignée de ses récentes actions, dessinant une claire trajectoire d’intégration réglementaire. Quelques jours avant l’annonce du pilote, la CFTC a permis pour la première fois des transactions au comptant sur cryptoactifs sur une bourse enregistrée auprès d’elle. La plateforme réglementée de Chicago Bitnomial prévoit de lancer cette semaine des transactions spot à effet de levier, en plus de ses produits dérivés existants. L’ensemble de ces mesures dénote une volonté de la CFTC de tirer parti des pouvoirs conférés par la loi GENIUS pour intégrer de façon systémique les activités crypto dans son cadre réglementaire éprouvé des dérivés, et ainsi renforcer la compétitivité du marché américain.
Au-delà des cryptomonnaies : perspectives de conformité pour les RWA tokenisés
L’annonce de la CFTC ne se limite pas aux actifs crypto natifs ; de nouvelles directives publiées en parallèle ouvrent la voie à l’acceptation d’actifs du monde réel tokenisés (« Real World Assets » ou RWA) en tant que garanties. Ces directives détaillent la manière dont des actifs comme les titres du Trésor américain ou les fonds monétaires, sous forme tokenisée, peuvent être utilisés dans le cadre réglementaire existant de la CFTC. Elles couvrent l’isolement des actifs, les modalités de conservation, les standards de valorisation et la gestion des risques opérationnels, tout en réaffirmant le principe de neutralité technologique des règles.
Cela signifie que des produits comme le fonds tokenisé BUIDL de BlackRock ou les obligations du Trésor tokenisées de WisdomTree pourraient à l’avenir être acceptés comme garanties éligibles par les courtiers en contrats à terme. C’est une avancée majeure et une légitimation pour le secteur en pleine croissance des RWA. La clarté réglementaire va encourager davantage d’institutions financières traditionnelles à émettre et à détenir des actifs tokenisés, qui bénéficient désormais d’un rôle de « carburant » pour les transactions à effet de levier, en plus de leur fonction de rendement.
La CFTC souligne cependant que la neutralité technologique n’exonère pas les RWA tokenisés de satisfaire aux standards d’exécutabilité, de conservation et de valorisation. Cela place la barre très haut pour les projets RWA : seuls les produits dont les actifs sous-jacents sont identifiés, légalement sécurisés, conservés de façon conforme et dont la découverte de prix est transparente pourront accéder à ce segment institutionnel. Ce filtre favorisera l’émergence de projets de qualité et l’évolution de tout le secteur RWA vers des standards institutionnels.
Impact sur le marché et perspectives : la porte est ouverte à la liquidité et à l’innovation
La conséquence immédiate de cette percée réglementaire sera d’ouvrir un nouveau réservoir, immense, de demande de liquidité pour les actifs crypto, particulièrement Bitcoin et Ethereum. Le marché des marges sur produits dérivés pèse des milliers de milliards de dollars : même une faible fraction convertie en besoin de garantie BTC ou ETH générera un flux d’achats additionnels conséquent. Plus important encore, cette demande est structurelle et durable, liée aux stratégies de trading et à la gestion des risques, et non à la seule spéculation.
À l’échelle du système financier, c’est un pas décisif vers un futur où « tout actif peut être tokenisé, tout actif tokenisé peut circuler ». Cela démontre le potentiel immense de la blockchain et de la tokenisation pour améliorer l’efficacité et l’utilisation des actifs dans le système financier. À mesure que Bitcoin et les titres du Trésor sont reconnus comme garanties numériques interopérables, les barrières entre finance traditionnelle et crypto s’effritent, dessinant l’infrastructure d’un marché financier numérique mondial plus unifié et efficace.
À l’avenir, ce programme pilote pourrait, après évaluation dans trois mois, s’étendre à d’autres actifs numériques répondant aux critères. La coordination entre la CFTC et la SEC sur la classification des actifs, ainsi que la position des régulateurs bancaires sur les exigences de fonds propres pour la détention d’actifs numériques, seront des points clés à surveiller. Quoi qu’il en soit, la CFTC a donné le coup d’envoi : une nouvelle ère de compétition en matière d’innovation financière autour des garanties tokenisées va s’ouvrir sur la scène réglementée américaine. Pour les investisseurs, cela renforce le statut de Bitcoin et d’Ethereum en tant qu’« actifs fondamentaux numériques », leur valeur s’appuyant désormais de plus en plus sur une utilité financière systémique et solide, au-delà du seul consensus communautaire.
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Percée historique ! La CFTC américaine approuve le Bitcoin et l’Ethereum comme actifs de garantie pour les contrats à terme
La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis a annoncé le 9 décembre le lancement d’un programme pilote révolutionnaire sur les actifs numériques, autorisant officiellement les courtiers en contrats à terme réglementés à accepter le Bitcoin, l’Ethereum ainsi que des stablecoins de paiement tels que l’USDC comme garanties de marge pour les transactions sur produits dérivés. Cette initiative vise à intégrer les activités sur actifs numériques dans le marché américain sous supervision réglementaire et à réduire la dépendance aux plateformes offshore. Le programme met en place des garde-fous stricts, incluant notamment un rapport hebdomadaire des positions, et fournit des orientations claires pour l’utilisation en tant que garanties de titres du Trésor tokenisés et d’autres actifs du monde réel. Il s’agit de la mesure la plus significative prise par les États-Unis en matière d’intégration de la régulation des actifs numériques depuis l’adoption de la loi GENIUS.
Briser la glace réglementaire : les règles fondamentales et les intentions du programme pilote de la CFTC
Le programme pilote lancé par la CFTC ne constitue pas un simple ajustement politique, mais un tournant réglementaire majeur. La présidente par intérim, Caroline Pham, a clairement indiqué dans sa déclaration que ce programme vise à offrir aux participants du marché des règles claires pour l’utilisation de garanties tokenisées et à établir des « garde-fous clairs » afin de protéger les avoirs des clients sur le marché des dérivés. Ce dispositif s’inscrit dans le contexte de l’adoption en juillet dernier de la loi GENIUS, qui établit un cadre fédéral de régulation pour les actifs numériques non assimilés à des valeurs mobilières et élargit la juridiction de la CFTC sur les marchés au comptant crypto et les garanties tokenisées.
Le pilote définit un champ d’application précis et des contraintes strictes. D’abord, seuls les courtiers en contrats à terme répondant à certains critères sont concernés. Ensuite, les actifs éligibles au cours des trois premiers mois du programme sont limités au Bitcoin, à l’Ethereum et aux stablecoins de paiement comme l’USDC. Cela signifie qu’un établissement réglementé par la CFTC pourra accepter que ses clients déposent du Bitcoin en garantie pour des transactions sur swaps à effet de levier sur matières premières. En contrepartie, les courtiers participants devront respecter des exigences supplémentaires plus strictes que pour les garanties traditionnelles, notamment la déclaration hebdomadaire des positions en actifs numériques à la CFTC et l’alerte immédiate en cas de problème opérationnel.
Pour lever les obstacles juridiques, la division « Market Participants » de la CFTC a également abrogé la lettre de recommandation n° 20-34 de 2020, qui limitait de fait l’acceptation des actifs numériques comme garanties client par les courtiers en contrats à terme. Paul Grewal, directeur juridique de Coinbase, qualifiait cette ancienne réglementation de « plafond en béton de l’innovation », estimant qu’elle reposait sur des informations obsolètes et freinait le développement sain du marché des actifs numériques. Le nouveau programme pilote vise à remplacer ce cadre rigide et conservateur par une approche adaptée à l’époque et maîtrisée en termes de risques.
Principales règles du programme pilote CFTC sur les garanties tokenisées
Institutions participantes : Courtiers en contrats à terme répondant à des critères spécifiques
Premières garanties éligibles : Bitcoin, Ethereum, stablecoins de paiement comme USDC
Phase initiale : Trois mois, limitée aux trois actifs ci-dessus
Exigences principales :
Mesures complémentaires : Abrogation de la lettre restrictive de 2020, publication de directives de conformité pour les actifs tokenisés comme les titres du Trésor
De la périphérie au centre : le saut clé de l’intégration des actifs numériques dans le système financier traditionnel
Autoriser le Bitcoin et l’Ethereum comme garanties sur les marchés à terme est à la fois symboliquement fort et porteur d’effets concrets. Cela marque la première reconnaissance officielle par un régulateur financier majeur de la valeur d’instrument financier et de garantie de ces deux principaux actifs crypto. Jusqu’ici, les institutions financières traditionnelles considéraient surtout les actifs numériques comme des instruments spéculatifs ou des allocations marginales ; désormais, ils sont intégrés au cœur du « cycle garantie-effet de levier » le plus fondamental du système financier. Ceci élargit considérablement leurs cas d’usage en matière de liquidité et leur acceptabilité institutionnelle.
Pour les institutions financières traditionnelles, ce changement ouvre de nouvelles perspectives d’activité et d’efficacité. Par exemple, un fonds spéculatif détenant une position longue en Bitcoin et souhaitant s’exposer au marché des contrats à terme sur le pétrole devait auparavant vendre une partie de ses Bitcoins contre du cash USD pour constituer sa marge, ce qui était fastidieux et pouvait avoir des conséquences fiscales. Avec les nouvelles règles, il peut utiliser directement ses Bitcoins en garantie et accéder aux dérivés de façon fluide, optimisant ainsi l’utilisation de ses actifs. Cela élargit le rôle financier des actifs numériques, passant de la simple « détention en attente de hausse » à une dimension de « gestion de capital » bien plus complexe.
Cette initiative de la CFTC s’inscrit dans la lignée de ses récentes actions, dessinant une claire trajectoire d’intégration réglementaire. Quelques jours avant l’annonce du pilote, la CFTC a permis pour la première fois des transactions au comptant sur cryptoactifs sur une bourse enregistrée auprès d’elle. La plateforme réglementée de Chicago Bitnomial prévoit de lancer cette semaine des transactions spot à effet de levier, en plus de ses produits dérivés existants. L’ensemble de ces mesures dénote une volonté de la CFTC de tirer parti des pouvoirs conférés par la loi GENIUS pour intégrer de façon systémique les activités crypto dans son cadre réglementaire éprouvé des dérivés, et ainsi renforcer la compétitivité du marché américain.
Au-delà des cryptomonnaies : perspectives de conformité pour les RWA tokenisés
L’annonce de la CFTC ne se limite pas aux actifs crypto natifs ; de nouvelles directives publiées en parallèle ouvrent la voie à l’acceptation d’actifs du monde réel tokenisés (« Real World Assets » ou RWA) en tant que garanties. Ces directives détaillent la manière dont des actifs comme les titres du Trésor américain ou les fonds monétaires, sous forme tokenisée, peuvent être utilisés dans le cadre réglementaire existant de la CFTC. Elles couvrent l’isolement des actifs, les modalités de conservation, les standards de valorisation et la gestion des risques opérationnels, tout en réaffirmant le principe de neutralité technologique des règles.
Cela signifie que des produits comme le fonds tokenisé BUIDL de BlackRock ou les obligations du Trésor tokenisées de WisdomTree pourraient à l’avenir être acceptés comme garanties éligibles par les courtiers en contrats à terme. C’est une avancée majeure et une légitimation pour le secteur en pleine croissance des RWA. La clarté réglementaire va encourager davantage d’institutions financières traditionnelles à émettre et à détenir des actifs tokenisés, qui bénéficient désormais d’un rôle de « carburant » pour les transactions à effet de levier, en plus de leur fonction de rendement.
La CFTC souligne cependant que la neutralité technologique n’exonère pas les RWA tokenisés de satisfaire aux standards d’exécutabilité, de conservation et de valorisation. Cela place la barre très haut pour les projets RWA : seuls les produits dont les actifs sous-jacents sont identifiés, légalement sécurisés, conservés de façon conforme et dont la découverte de prix est transparente pourront accéder à ce segment institutionnel. Ce filtre favorisera l’émergence de projets de qualité et l’évolution de tout le secteur RWA vers des standards institutionnels.
Impact sur le marché et perspectives : la porte est ouverte à la liquidité et à l’innovation
La conséquence immédiate de cette percée réglementaire sera d’ouvrir un nouveau réservoir, immense, de demande de liquidité pour les actifs crypto, particulièrement Bitcoin et Ethereum. Le marché des marges sur produits dérivés pèse des milliers de milliards de dollars : même une faible fraction convertie en besoin de garantie BTC ou ETH générera un flux d’achats additionnels conséquent. Plus important encore, cette demande est structurelle et durable, liée aux stratégies de trading et à la gestion des risques, et non à la seule spéculation.
À l’échelle du système financier, c’est un pas décisif vers un futur où « tout actif peut être tokenisé, tout actif tokenisé peut circuler ». Cela démontre le potentiel immense de la blockchain et de la tokenisation pour améliorer l’efficacité et l’utilisation des actifs dans le système financier. À mesure que Bitcoin et les titres du Trésor sont reconnus comme garanties numériques interopérables, les barrières entre finance traditionnelle et crypto s’effritent, dessinant l’infrastructure d’un marché financier numérique mondial plus unifié et efficace.
À l’avenir, ce programme pilote pourrait, après évaluation dans trois mois, s’étendre à d’autres actifs numériques répondant aux critères. La coordination entre la CFTC et la SEC sur la classification des actifs, ainsi que la position des régulateurs bancaires sur les exigences de fonds propres pour la détention d’actifs numériques, seront des points clés à surveiller. Quoi qu’il en soit, la CFTC a donné le coup d’envoi : une nouvelle ère de compétition en matière d’innovation financière autour des garanties tokenisées va s’ouvrir sur la scène réglementée américaine. Pour les investisseurs, cela renforce le statut de Bitcoin et d’Ethereum en tant qu’« actifs fondamentaux numériques », leur valeur s’appuyant désormais de plus en plus sur une utilité financière systémique et solide, au-delà du seul consensus communautaire.