Dépasser les limites matérielles : Vitalik plaide pour évaluer la véritable performance de ZK et FHE en utilisant le "taux d'efficacité".
Le cofondateur d'Ethereum, Vitalik Buterin, a récemment proposé de nouvelles suggestions concernant les méthodes d'évaluation des performances dans le domaine des preuves à connaissance nulle (ZK) et du chiffrement homomorphe complet (FHE), et a répondu aux préoccupations de la communauté sur la manière d'assurer l'indépendance du matériel. Il a plaidé pour l'adoption d'indicateurs qui reflètent mieux la perte d'efficacité des technologies cryptographiques elles-mêmes, et a proposé d'utiliser des indicateurs globaux combinant du matériel disponible publiquement avec les coûts économiques et énergétiques pour l'évaluation.
1. 🚀 Les limites des indicateurs de performance traditionnels Vitalik souligne que de nombreux développeurs de ZK et de FHE ont l'habitude d'utiliser le "nombre d'exécutions par seconde" (ou des indicateurs de vitesse similaires) pour présenter les performances. La limitation de cet indicateur réside dans le fait qu'il dépend fortement de la configuration matérielle spécifique sur laquelle il est exécuté. Le nombre d'opérations par seconde mesuré sur un serveur haute performance diffère considérablement des résultats mesurés sur un ordinateur personnel ordinaire, ce qui rend difficile une comparaison équitable et significative entre différentes solutions technologiques. Cette dépendance matérielle masque l'efficacité de l'algorithme cryptographique lui-même et ne permet pas de répondre clairement à la question cruciale pour les développeurs : "Quel est le compromis en termes d'efficacité brute que j'accepte pour obtenir une sécurité cryptographique ?"
2. 💡 Nouvel indicateur d'évaluation : "taux d'efficacité" Pour résoudre le problème mentionné ci-dessus, Vitalik recommande vivement d'adopter "le ratio du temps de calcul cryptographique par rapport au temps de calcul original" comme indicateur d'évaluation central. Ce ratio peut être compris de manière intuitive comme "facteur de surcharge" (overhead factor), qui mesure combien de fois le temps requis pour effectuer un calcul cryptographique est supérieur au temps requis pour effectuer le même calcul original (non crypté). L'avantage principal de ce ratio réside dans son indépendance vis-à-vis du matériel. Quel que soit le matériel utilisé, ce ratio peut refléter de manière relativement stable la perte de performance introduite par la technologie cryptographique elle-même, permettant aux développeurs de se concentrer davantage sur l'optimisation et la comparaison de l'efficacité des algorithmes. Vitalik reconnaît également que, en raison des différences d'efficacité d'exécution des différentes opérations de calcul sur le matériel (hétérogénéité des opérations), ce ratio sera toujours influencé par le matériel, mais il estime qu'il reste un indicateur beaucoup plus informatif que les indicateurs traditionnels.
3. ⚙️ Assurez-vous de l'indépendance et de la faisabilité du matériel évalué En réponse aux préoccupations de la communauté concernant "comment garantir l'indépendance du matériel" et "si du matériel spécialisé coûteux est nécessaire", Vitalik a donné une réponse claire et pragmatique. Il a proposé que l'évaluation devrait être basée sur le "matériel disponible publiquement", plutôt que sur du matériel spécialisé coûteux ou sur mesure, ce qui garantit l'universalité et l'accessibilité des critères d'évaluation. Plus important encore, il a proposé un "indicateur raisonnable de premier passage" plus complet : calculer la moyenne géométrique des dépenses d'exploitation par seconde (en dollars) et de l'énergie par opération (en joules) entre les opérations cryptées et les opérations originales. Cet indicateur composite élargit l'évaluation de la performance au-delà de la simple dimension de la vitesse, en intégrant les coûts économiques (dépenses d'exploitation) et l'efficacité énergétique (consommation d'énergie), offrant ainsi aux décideurs une perspective plus complète des compromis d'efficacité.
4. 🌐 La signification des nouveaux indicateurs pour le développement de l'industrie Le changement de méthodologie préconisé par Vitalik a une importance significative pour le développement sain des technologies ZK et FHE. Il encourage les développeurs à se concentrer davantage sur l'efficacité fondamentale des technologies cryptographiques elles-mêmes, en poussant à l'optimisation au niveau des algorithmes, plutôt que de se fier uniquement à un matériel plus puissant pour améliorer les performances. Des critères d'évaluation unifiés et plus comparables aideront à promouvoir une concurrence équitable et des avancées technologiques entre différents projets. En fin de compte, cela aidera l'ensemble du secteur à trouver de manière plus scientifique le meilleur équilibre entre sécurité et efficacité dans le passage d'un modèle de "dépendance à la confiance" à un modèle de "sécurité cryptographique", posant ainsi une base solide pour la construction de la prochaine génération d'applications blockchain et de calculs de confidentialité sécurisés et efficaces.
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EncryptedVoyagerFlying
· Il y a 10h
Encore une fois, la bougie à longue mèche a été insérée. #ETH vient de toucher un minimum de 3810 et un maximum de 3960. Le contrat d'Éther $ETH envoyé hier est en train de repasser à l'action, atteignant l'objectif 3 !
Dépasser les limites matérielles : Vitalik plaide pour évaluer la véritable performance de ZK et FHE en utilisant le "taux d'efficacité".
Le cofondateur d'Ethereum, Vitalik Buterin, a récemment proposé de nouvelles suggestions concernant les méthodes d'évaluation des performances dans le domaine des preuves à connaissance nulle (ZK) et du chiffrement homomorphe complet (FHE), et a répondu aux préoccupations de la communauté sur la manière d'assurer l'indépendance du matériel. Il a plaidé pour l'adoption d'indicateurs qui reflètent mieux la perte d'efficacité des technologies cryptographiques elles-mêmes, et a proposé d'utiliser des indicateurs globaux combinant du matériel disponible publiquement avec les coûts économiques et énergétiques pour l'évaluation.
1. 🚀 Les limites des indicateurs de performance traditionnels
Vitalik souligne que de nombreux développeurs de ZK et de FHE ont l'habitude d'utiliser le "nombre d'exécutions par seconde" (ou des indicateurs de vitesse similaires) pour présenter les performances. La limitation de cet indicateur réside dans le fait qu'il dépend fortement de la configuration matérielle spécifique sur laquelle il est exécuté. Le nombre d'opérations par seconde mesuré sur un serveur haute performance diffère considérablement des résultats mesurés sur un ordinateur personnel ordinaire, ce qui rend difficile une comparaison équitable et significative entre différentes solutions technologiques. Cette dépendance matérielle masque l'efficacité de l'algorithme cryptographique lui-même et ne permet pas de répondre clairement à la question cruciale pour les développeurs : "Quel est le compromis en termes d'efficacité brute que j'accepte pour obtenir une sécurité cryptographique ?"
2. 💡 Nouvel indicateur d'évaluation : "taux d'efficacité"
Pour résoudre le problème mentionné ci-dessus, Vitalik recommande vivement d'adopter "le ratio du temps de calcul cryptographique par rapport au temps de calcul original" comme indicateur d'évaluation central. Ce ratio peut être compris de manière intuitive comme "facteur de surcharge" (overhead factor), qui mesure combien de fois le temps requis pour effectuer un calcul cryptographique est supérieur au temps requis pour effectuer le même calcul original (non crypté). L'avantage principal de ce ratio réside dans son indépendance vis-à-vis du matériel. Quel que soit le matériel utilisé, ce ratio peut refléter de manière relativement stable la perte de performance introduite par la technologie cryptographique elle-même, permettant aux développeurs de se concentrer davantage sur l'optimisation et la comparaison de l'efficacité des algorithmes. Vitalik reconnaît également que, en raison des différences d'efficacité d'exécution des différentes opérations de calcul sur le matériel (hétérogénéité des opérations), ce ratio sera toujours influencé par le matériel, mais il estime qu'il reste un indicateur beaucoup plus informatif que les indicateurs traditionnels.
3. ⚙️ Assurez-vous de l'indépendance et de la faisabilité du matériel évalué
En réponse aux préoccupations de la communauté concernant "comment garantir l'indépendance du matériel" et "si du matériel spécialisé coûteux est nécessaire", Vitalik a donné une réponse claire et pragmatique. Il a proposé que l'évaluation devrait être basée sur le "matériel disponible publiquement", plutôt que sur du matériel spécialisé coûteux ou sur mesure, ce qui garantit l'universalité et l'accessibilité des critères d'évaluation. Plus important encore, il a proposé un "indicateur raisonnable de premier passage" plus complet : calculer la moyenne géométrique des dépenses d'exploitation par seconde (en dollars) et de l'énergie par opération (en joules) entre les opérations cryptées et les opérations originales. Cet indicateur composite élargit l'évaluation de la performance au-delà de la simple dimension de la vitesse, en intégrant les coûts économiques (dépenses d'exploitation) et l'efficacité énergétique (consommation d'énergie), offrant ainsi aux décideurs une perspective plus complète des compromis d'efficacité.
4. 🌐 La signification des nouveaux indicateurs pour le développement de l'industrie
Le changement de méthodologie préconisé par Vitalik a une importance significative pour le développement sain des technologies ZK et FHE. Il encourage les développeurs à se concentrer davantage sur l'efficacité fondamentale des technologies cryptographiques elles-mêmes, en poussant à l'optimisation au niveau des algorithmes, plutôt que de se fier uniquement à un matériel plus puissant pour améliorer les performances. Des critères d'évaluation unifiés et plus comparables aideront à promouvoir une concurrence équitable et des avancées technologiques entre différents projets. En fin de compte, cela aidera l'ensemble du secteur à trouver de manière plus scientifique le meilleur équilibre entre sécurité et efficacité dans le passage d'un modèle de "dépendance à la confiance" à un modèle de "sécurité cryptographique", posant ainsi une base solide pour la construction de la prochaine génération d'applications blockchain et de calculs de confidentialité sécurisés et efficaces.