Le projet pilote de la CFTC arrive : le BTC et l’ETH peuvent enfin être utilisés comme collatéral pour des produits dérivés, mais le seuil d’accès reste élevé.
Les régulateurs américains se montrent enfin plus souples concernant le collatéral en actifs numériques.
La CFTC vient d’annoncer le lancement d’un programme pilote : désormais, les principales cryptomonnaies comme le Bitcoin, l’Ethereum et l’USDC peuvent être utilisées directement comme marge pour les transactions sur produits dérivés. La présidente par intérim, Caroline Pham, l’a clairement indiqué : il ne s’agit pas seulement des cryptomonnaies, mais de l’ensemble du système de collatéral tokenisé (y compris les utilisations consistant à mettre des bons du Trésor sur la blockchain), qui sont tous inclus dans la feuille de route.
Mais l’accès reste restrictif. Pour l’instant, seuls les courtiers à terme qualifiés peuvent participer, et il y a de nombreuses règles : il est possible d’utiliser du BTC, de l’ETH ou des stablecoins de paiement comme marge pour les swaps, mais les exigences en matière de garde et de reporting sont très strictes. Pendant les trois premiers mois, il faut déclarer les positions chaque semaine, et tout problème doit être signalé immédiatement à la CFTC. Pour illustrer concrètement : une société enregistrée peut mettre du Bitcoin en garantie pour effectuer des swaps à effet de levier sur matières premières, mais les régulateurs surveilleront de près les risques et la garde tout au long du processus.
La CFTC a également publié une lettre de non-objection, autorisant les courtiers à terme à placer une partie des actifs numériques dans des comptes clients ségrégués, sous réserve d’un contrôle des risques adéquat. Dans le même temps, ils ont abrogé la réglementation de 2020 qui limitait l’utilisation des cryptomonnaies comme collatéral, en invoquant une raison simple : la loi « GENIUS » a déjà mis à jour les règles fédérales, donc l’ancienne directive n’est plus adaptée.
À noter que la CFTC insiste sur le fait que ses règles restent neutres du point de vue technologique, mais que les versions tokenisées d’actifs réels (comme des bons du Trésor tokenisés) devront encore répondre à trois exigences fondamentales : exécution effective, sécurité de la garde et transparence de la valorisation.
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0xInsomnia
· 12-08 23:32
Les Américains restent vraiment trop solides.
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BoredApeResistance
· 12-08 23:23
Le marché haussier commence à sentir bon
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FomoAnxiety
· 12-08 23:16
Des réglementations superflues
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LowCapGemHunter
· 12-08 23:16
牛市离不远了
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ImpermanentTherapist
· 12-08 23:14
Approche typique de gestion des risques à l’américaine
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MEVictim
· 12-08 23:14
C'est encore trop lent, non ?
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Gm_Gn_Merchant
· 12-08 23:04
L’assouplissement de la régulation annonce du spectacle
Le projet pilote de la CFTC arrive : le BTC et l’ETH peuvent enfin être utilisés comme collatéral pour des produits dérivés, mais le seuil d’accès reste élevé.
Les régulateurs américains se montrent enfin plus souples concernant le collatéral en actifs numériques.
La CFTC vient d’annoncer le lancement d’un programme pilote : désormais, les principales cryptomonnaies comme le Bitcoin, l’Ethereum et l’USDC peuvent être utilisées directement comme marge pour les transactions sur produits dérivés. La présidente par intérim, Caroline Pham, l’a clairement indiqué : il ne s’agit pas seulement des cryptomonnaies, mais de l’ensemble du système de collatéral tokenisé (y compris les utilisations consistant à mettre des bons du Trésor sur la blockchain), qui sont tous inclus dans la feuille de route.
Mais l’accès reste restrictif. Pour l’instant, seuls les courtiers à terme qualifiés peuvent participer, et il y a de nombreuses règles : il est possible d’utiliser du BTC, de l’ETH ou des stablecoins de paiement comme marge pour les swaps, mais les exigences en matière de garde et de reporting sont très strictes. Pendant les trois premiers mois, il faut déclarer les positions chaque semaine, et tout problème doit être signalé immédiatement à la CFTC. Pour illustrer concrètement : une société enregistrée peut mettre du Bitcoin en garantie pour effectuer des swaps à effet de levier sur matières premières, mais les régulateurs surveilleront de près les risques et la garde tout au long du processus.
La CFTC a également publié une lettre de non-objection, autorisant les courtiers à terme à placer une partie des actifs numériques dans des comptes clients ségrégués, sous réserve d’un contrôle des risques adéquat. Dans le même temps, ils ont abrogé la réglementation de 2020 qui limitait l’utilisation des cryptomonnaies comme collatéral, en invoquant une raison simple : la loi « GENIUS » a déjà mis à jour les règles fédérales, donc l’ancienne directive n’est plus adaptée.
À noter que la CFTC insiste sur le fait que ses règles restent neutres du point de vue technologique, mais que les versions tokenisées d’actifs réels (comme des bons du Trésor tokenisés) devront encore répondre à trois exigences fondamentales : exécution effective, sécurité de la garde et transparence de la valorisation.