Voici matière à réflexion : les prix des médicaments sur ordonnance aux États-Unis sont scandaleusement gonflés par rapport à ce que paient les autres pays. On parle de multiples, pas de pourcentages.

La cause principale ? Il existe une couche d'intermédiaires qui engrange des profits colossaux, et le système n'a aucune incitation à y remédier. Les responsables gouvernementaux pourraient négocier de meilleures conditions, mais ils ne le font pas. Pourquoi ? Parce que ces intermédiaires ont la mainmise sur le gâteau, et perturber ce flux d'argent n'est dans l'intérêt de personne.

Ce n'est pas seulement une question de santé : c'est un exemple parfait de ce qui se passe lorsque les systèmes centralisés privilégient l'extraction de profit au détriment de la création réelle de valeur. La marge bénéficiaire ne profite pas aux patients, ne finance pas la recherche, elle alimente simplement une couche inutile qui existe uniquement parce que la structure le permet.

Cela pousse à se demander quels autres secteurs fonctionnent selon le même schéma. Lorsque la transparence fait défaut et que les intermédiaires contrôlent les flux, ce sont toujours les consommateurs qui en font les frais.