Le dernier commentaire du milliardaire de la tech sur le paysage réglementaire européen a suscité un débat intense. Son constat ? Bruxelles s’est transformée, selon lui, en un « monument à la bureaucratie » – où l’accumulation des exigences de conformité étouffe progressivement l’innovation.

L’avertissement, sans détour, se poursuit : ces cadres réglementaires ne sont pas qu’une simple paperasserie contraignante. Ils fonctionnent comme un nœud coulant qui se resserre d’année en année autour de la trachée économique du continent. Si rien n’est fait, cette trajectoire mènera à l’asphyxie totale.

Cette critique tombe à un moment particulièrement sensible pour les secteurs crypto et fintech. L’Europe déploie des cadres de plus en plus stricts – du MiCA aux réglementations AML – que les partisans considèrent comme une protection des consommateurs, tandis que les détracteurs estiment qu’ils poussent l’innovation à l’étranger. La tension entre sécurité et croissance n’a jamais été aussi aiguë.

Pour les bâtisseurs du Web3 et les entrepreneurs crypto, le message résonne. Les coûts de conformité grignotent la trésorerie. Les délais d’approbation s’étendent sur des années. Pendant ce temps, les juridictions aux approches plus souples attirent capitaux et talents à un rythme inédit.

Que l’on considère cela comme une supervision nécessaire ou une bureaucratie tueuse d’innovation dépend sans doute du côté de la barrière réglementaire où l’on se trouve.