Récemment, de nombreuses personnes du secteur se sont fait convoquer par les autorités pour des entretiens en raison de transactions d’actifs virtuels. De retour, elles racontent avoir été confrontées à trois questions délicates.
Première question : « Vous savez que la crypto-monnaie n’est pas protégée par la loi, n’est-ce pas ? » — Cela signifie que les litiges civils ne sont pas pris en charge par l’État, mais que la détention et les transactions en elles-mêmes ne sont pas illégales ; les risques sont à votre charge.
Deuxième question : « Pourquoi les fonds impliqués doivent-ils être restitués ? » — Une fois que le système a signalé un problème avec les fonds, il faut d’abord s’accorder sur le montant avec la partie lésée pour pouvoir procéder au déblocage. C’est la procédure standard, cela ne signifie pas que vous êtes coupable.
Troisième question : « Le fait de ne pas coopérer entraînera-t-il un casier judiciaire ? » — En général, une fois les soupçons écartés, il n’y a pas de casier. Toutefois, le gel du compte est une mesure de gestion des risques, et une carte bancaire impliquée dans une affaire grave peut affecter vos autres comptes portant le même nom.
Aujourd’hui, la régulation se resserre, alors pourquoi certains voient-ils encore leurs retraits bloqués ? La raison principale est que les canaux utilisés ne sont pas fiables. Si vous demandez à n’importe qui de faire un virement pour vous, vous risquez facilement de déclencher des alertes de contrôle bancaire, ce qui complique considérablement les explications à fournir.
Pour que le retrait de fonds soit réellement sécurisé, trois conditions doivent être remplies : une origine traçable, un parcours vérifiable et une utilisation justifiable. Un canal fiable ressemble à cela : un historique de transaction authentique et traçable, l’identité du payeur est claire, le cheminement des fonds est conforme, et il n’y a pas de fractionnement excessif.
Carte bancaire ou portefeuille électronique, lequel est plus sûr ? Les cartes bancaires sont dans le viseur des régulateurs ; les transactions importantes et fréquentes sont facilement signalées. Les portefeuilles électroniques ressemblent davantage à des outils de consommation courante, sont plus dispersés, mais il faut aussi garantir la légitimité de l’usage et la fréquence raisonnable des opérations. L’essentiel n’est pas l’outil, mais la capacité à expliquer l’origine et la destination des fonds, et à conserver les preuves nécessaires.
L’argent n’a de valeur que s’il arrive en toute sécurité sur votre compte. Ne prenez pas de risques pour économiser des frais ou pour profiter d’un meilleur taux de change. Privilégiez la transparence et la conformité, minimisez les risques d’erreur d’appréciation : c’est la voie à suivre sur le long terme. Si vous n’êtes pas sûr d’être en règle, il vaut mieux consulter un professionnel pour clarifier votre situation et assurer la sécurité de vos fonds.
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TokenUnlocker
· 12-09 20:23
Pour faire simple, il faut rester conforme aux règles, sinon ça finira mal tôt ou tard. J'ai vu trop de personnes vouloir aller vite et tout s'est retrouvé gelé.
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LiquidityNinja
· 12-09 20:16
Putain, ces trois questions font vraiment mal, surtout la deuxième, rien que d’y penser ça me prend la tête.
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MissedAirdropBro
· 12-09 20:10
Putain, ces trois questions font vraiment mal... Je pense que le plus crucial, c'est vraiment le canal de retrait. Il ne faut pas chercher la rapidité au point de demander à n'importe qui de faire un virement.
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NFTArtisanHQ
· 12-09 20:02
toute cette histoire de « traçabilité de la provenance » ici, c’est essentiellement de la criminalistique numérique emballée dans un langage de conformité… ça me rappelle l’angoisse de Walter Benjamin à propos de la reproduction mécanique, sauf que maintenant il s’agit de prouver que tes tokens n’ont pas transité par dix-sept wallets mdrr
Récemment, de nombreuses personnes du secteur se sont fait convoquer par les autorités pour des entretiens en raison de transactions d’actifs virtuels. De retour, elles racontent avoir été confrontées à trois questions délicates.
Première question : « Vous savez que la crypto-monnaie n’est pas protégée par la loi, n’est-ce pas ? » — Cela signifie que les litiges civils ne sont pas pris en charge par l’État, mais que la détention et les transactions en elles-mêmes ne sont pas illégales ; les risques sont à votre charge.
Deuxième question : « Pourquoi les fonds impliqués doivent-ils être restitués ? » — Une fois que le système a signalé un problème avec les fonds, il faut d’abord s’accorder sur le montant avec la partie lésée pour pouvoir procéder au déblocage. C’est la procédure standard, cela ne signifie pas que vous êtes coupable.
Troisième question : « Le fait de ne pas coopérer entraînera-t-il un casier judiciaire ? » — En général, une fois les soupçons écartés, il n’y a pas de casier. Toutefois, le gel du compte est une mesure de gestion des risques, et une carte bancaire impliquée dans une affaire grave peut affecter vos autres comptes portant le même nom.
Aujourd’hui, la régulation se resserre, alors pourquoi certains voient-ils encore leurs retraits bloqués ? La raison principale est que les canaux utilisés ne sont pas fiables. Si vous demandez à n’importe qui de faire un virement pour vous, vous risquez facilement de déclencher des alertes de contrôle bancaire, ce qui complique considérablement les explications à fournir.
Pour que le retrait de fonds soit réellement sécurisé, trois conditions doivent être remplies : une origine traçable, un parcours vérifiable et une utilisation justifiable. Un canal fiable ressemble à cela : un historique de transaction authentique et traçable, l’identité du payeur est claire, le cheminement des fonds est conforme, et il n’y a pas de fractionnement excessif.
Carte bancaire ou portefeuille électronique, lequel est plus sûr ? Les cartes bancaires sont dans le viseur des régulateurs ; les transactions importantes et fréquentes sont facilement signalées. Les portefeuilles électroniques ressemblent davantage à des outils de consommation courante, sont plus dispersés, mais il faut aussi garantir la légitimité de l’usage et la fréquence raisonnable des opérations. L’essentiel n’est pas l’outil, mais la capacité à expliquer l’origine et la destination des fonds, et à conserver les preuves nécessaires.
L’argent n’a de valeur que s’il arrive en toute sécurité sur votre compte. Ne prenez pas de risques pour économiser des frais ou pour profiter d’un meilleur taux de change. Privilégiez la transparence et la conformité, minimisez les risques d’erreur d’appréciation : c’est la voie à suivre sur le long terme. Si vous n’êtes pas sûr d’être en règle, il vaut mieux consulter un professionnel pour clarifier votre situation et assurer la sécurité de vos fonds.