Aujourd'hui, l'ETH a soudainement bondi de 6,16 % pour dépasser directement les 3 198 dollars, et il y a en fait deux indices assez intéressants derrière cette hausse.

Commençons par le premier : Larry Fink, le patron de BlackRock, qui gère 10 000 milliards de dollars, a clairement changé de ton lors d'un événement du New York Times. Il faut savoir qu'avant, il était l'un des plus grands détracteurs du Bitcoin, le qualifiant d’« outil de blanchiment d’argent ». Mais cette fois, il a publiquement admis s’être trompé à l’époque et a même qualifié la cryptomonnaie d’« or numérique », affirmant qu’elle représente désormais un actif central pour la préservation de valeur. Encore plus impressionnant, l’ETF Bitcoin spot de BlackRock, avec le code IBIT, est désormais le plus important au monde, et 75 % des acheteurs sont des investisseurs traditionnels nouvellement arrivés sur le marché. On dirait bien que le mur de Wall Street commence réellement à se fissurer.

Le deuxième indice est encore plus concret : selon les données on-chain, Tom Lee, l’analyste très influent de Wall Street, a fait acheter par son institution BitMine pas moins de 96 798 ETH la semaine dernière, soit environ 272 millions de dollars au prix actuel. L'institution détient désormais 3,72 millions d’ETH, pour une valeur totale dépassant 10,4 milliards de dollars. Tom Lee n’a pas fait de mystère cette fois-ci, déclarant ouvertement que la récente mise à jour Fusaka est une « amélioration épique » : 12 optimisations EIP, un plafond de Gas, la technologie PeerDAS pour alléger le réseau, et surtout, la possibilité d’utiliser des portefeuilles sans phrase mnémonique, ce qui réduit considérablement la barrière à l’entrée pour l’utilisateur lambda. Ses objectifs de prix sont également ambitieux : à long terme, entre 7 000 et 9 000 dollars, et certains parlent même de 12 000 côté institutionnel, soit encore un potentiel de 3 à 4 fois la valeur actuelle.

En résumé, d’un côté, un géant de la finance traditionnelle change de discours et adopte la crypto, et de l’autre, des institutions injectent massivement des capitaux : difficile de croire que ce soit une simple coïncidence. Avec Fusaka, Ethereum a fait progresser à la fois les performances et l’expérience utilisateur, deux problèmes majeurs de longue date, et il est évident que les gros investisseurs ne veulent pas rater cette phase de croissance.

Aujourd’hui, l’ETH a déjà pris plus de 6 %. Est-ce le prélude au retour du bull market, ou le début d’un nouveau cycle ? Selon vous, jusqu’où cela peut-il monter ?