Il arrive un phénomène intéressant : les groupes à revenu élevé sont en train de se demander pour quel type de logement ils doivent opter, tandis que ceux à revenu faible se demandent s'ils peuvent acheter une maison.

La Fed a donné une évaluation assez claire — il s'agit essentiellement d'une question de prix, et non d'inflation rampante. Actuellement, tous les actifs sont en hausse, les maisons sont chères, les actions aussi, mais la croissance des salaires est principalement concentrée chez les plus bas revenus. Quelles en sont les conséquences ? L'âge moyen auquel les Américains achètent leur première maison a déjà explosé à 40 ans, un record historique.

Ce qui est encore plus dur à accepter, c'est l'offre. La quantité de logements disponibles ne suit pas, c'est là que réside le vrai problème du marché immobilier. Derrière des prix élevés, ce n'est pas seulement une forte demande, mais aussi un manque criant de logements disponibles. Ce type de contradiction structurelle est difficile à résoudre à court terme, car construire des maisons prend beaucoup plus de temps que d'imprimer des billets.