Deux analystes, John Hannah et Rena Gabber, ont récemment proposé une analyse intéressante sur les flux d'investissement au Moyen-Orient. Leur argument ? Si l'administration américaine actuelle pousse les capitaux saoudiens et les entreprises énergétiques américaines à investir des milliards dans la reconstruction de la Syrie, il existe en fait une solution de contournement qui ne nécessite pas d'abandonner la Loi Caesar.



Pour contextualiser, la Loi Caesar a été un obstacle majeur : elle impose des sanctions rendant les transactions à grande échelle risquées pour les investisseurs. Mais Hannah et Gabber pensent qu'il est possible de structurer ces accords pour minimiser l'exposition sans attendre de changements législatifs. Pensez à une structuration créative des accords, à des intermédiaires tiers, ou à l'exclusion de secteurs spécifiques qui passent inaperçus.

C'est une approche pragmatique. Au lieu de parier sur une impasse politique qui se résoudrait d'elle-même, leur proposition est essentiellement : travailler avec les contraintes existantes. Que cela soit réaliste pour des engagements de plusieurs milliards de dollars est une toute autre question—les équipes de conformité des grandes entreprises énergétiques ne sont pas exactement réputées pour leur amour des zones grises. Mais, en tant qu'exercice de réflexion, cela met en lumière comment le capital trouve des voies même lorsque le paysage réglementaire semble hostile.
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GateUser-40edb63bvip
· 12-13 17:04
Cette théorie semble intéressante, mais la conformité de l'équipe peut-elle vraiment passer ? Après avoir joué dans la zone grise, on finit soit par faire beaucoup d'argent, soit par finir en prison...
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SighingCashiervip
· 12-13 15:43
Euh, encore à exploiter les failles juridiques ? C'est joli de l'appeler "structure créative", mais en réalité, ce n'est qu'une manœuvre pour faire porter le risque à quelqu'un d'autre.
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TokenDustCollectorvip
· 12-11 05:28
En clair, ils veulent contourner les sanctions et exploiter une faille, cela peut sembler intelligent, mais une fois arrivé à la conformité, peu osent vraiment faire cela.
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UncleLiquidationvip
· 12-11 05:27
Le mode de jeu consiste à exploiter les failles, n'est-ce pas... ce qui est un cauchemar pour le département de conformité...
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nft_widowvip
· 12-11 05:27
Hé, cette logique ne peut que berner ceux qui ne comprennent pas la conformité... Les grands départements de conformité des grandes entreprises jouent-ils vraiment avec la zone grise ? Je suis sceptique.
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NestedFoxvip
· 12-11 05:06
La zone grise, c'est de la créativité financière, de toute façon l'argent finira toujours par trouver une sortie
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