Source : DefiPlanet
Titre Original : Le rapport de l’OCC révèle que les grandes banques américaines ont débanké des entreprises crypto en raison du risque réputational
Lien Original : https://defi-planet.com/2025/12/occ-report-finds-major-us-banks-debanked-crypto-firms-based-on-reputation-risk/
Analyse rapide
L’OCC a publié des constatations préliminaires indiquant que neuf grandes banques américaines ont restreint les services financiers à certains secteurs légaux, y compris l’industrie crypto.
La pratique, connue sous le nom de “débanking”, consistait à refuser des services ou à appliquer une surveillance accrue en se basant sur le risque réputational plutôt que sur un risque financier objectif.
Le contrôleur Jonathan Gould a déclaré que les actions des banques constituent une utilisation inappropriée de leurs chartes accordées par le gouvernement, et l’OCC s’est engagé à enquêter.
Enquête sur le débanking par l’OCC
L’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) a publié un rapport préliminaire indiquant que les neuf plus grandes banques américaines ont imposé des restrictions sur la fourniture de services financiers à diverses industries légales, notamment les entreprises de cryptomonnaie. Cette pratique, communément appelée “débanking”, s’est déroulée entre 2020 et 2023, période durant laquelle les banques ont refusé d’offrir des services ou ont soumis les clients à une surveillance dépassant leurs risques financiers réels. Les conclusions de l’OCC suggèrent que les banques ont souvent débanké des industries en se basant sur des classifications générales plutôt que sur une analyse individualisée, objective et basée sur le risque.
Le contrôleur de la monnaie, Jonathan Gould, a qualifié la mise en œuvre de ces politiques par les banques de “malheureuse”, soulignant qu’il s’agissait d’une utilisation inappropriée de leurs chartes et de leur pouvoir de marché conférés par le gouvernement. Le rapport a révélé que les industries rencontrant le plus de difficultés pour accéder aux services bancaires comprenaient le pétrole et le gaz, les fabricants d’armes à feu, le tabac et les fabricants de cigarettes électroniques, et, de manière critique, les entreprises de cryptomonnaie. De nombreuses politiques bancaires ont été publiquement divulguées et liées aux objectifs ESG (environnement, social et gouvernance), certains établissements intensifiant également les vérifications en réponse à une couverture médiatique négative.
Réaction du régulateur face aux allégations de la Chambre et au débanking illégal
L’examen de l’OCC a été lancé suite à un ordre exécutif visant à enquêter sur le fait que les banques pourraient exclure certains clients en raison de leurs croyances politiques ou religieuses, ou pour leur implication dans certaines activités, comme la cryptomonnaie. Après la publication d’un rapport de la majorité du comité des services financiers de la Chambre, dénonçant une campagne “Chokepoint 2.0” de 2021 à début 2025 pour dissuader les banques de servir les entreprises d’actifs numériques, le contrôleur Gould a en grande partie confirmé cette thèse.
Le rapport de la Chambre soutenait qu’une série de déclarations de politiques interagences, de programmes de supervision et d’orientations comptables créaient une incertitude juridique et augmentaient le “risque réputational” pour les banques qui servaient des entreprises d’actifs numériques. La combinaison de ces actions aurait abouti à au moins 30 fermetures de comptes et à un effet dissuasif qui a poussé l’innovation à l’étranger, limitant l’accès des consommateurs américains aux réseaux de paiement réglementés. L’OCC s’engage désormais à enquêter sur le rôle des plus grandes banques dans le débanking des clients de cryptomonnaie, avec l’intention de tenir les institutions responsables de tout débanking illégal.
Changement réglementaire plus large contre le risque réputational
L’OCC supprimera les références au “risque réputational” de ses directives et, avec la FDIC, proposera de l’éliminer de ses programmes de supervision. L’agence s’est aussi engagée à garantir que l’accès financier repose sur des analyses objectives et basées sur le risque. Ce changement fait suite au retrait par l’OCC, la FDIC et la Réserve fédérale de leurs déclarations précédentes sur le “risque crypto”, et la publication en juillet d’une nouvelle déclaration qui a reformulé la gestion des risques sans discouragement général.
Par ailleurs, les leaders du secteur restent fermement convaincus que la finance décentralisée (DeFi) est en bonne voie pour une adoption mondiale significative. La clarté réglementaire, notamment de la part du gouvernement américain, est considérée comme le catalyseur essentiel pour que les investisseurs institutionnels déploient des capitaux importants dans les protocoles DeFi. Pour que cette intégration grand public se réalise, des avancées cruciales dans l’automatisation de la conformité et l’amélioration des infrastructures pour des flux de capitaux efficaces sont indispensables.
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Rapport de l'OCC : Les principales banques américaines débankent les entreprises crypto en fonction du risque réputationnel
Source : DefiPlanet Titre Original : Le rapport de l’OCC révèle que les grandes banques américaines ont débanké des entreprises crypto en raison du risque réputational Lien Original : https://defi-planet.com/2025/12/occ-report-finds-major-us-banks-debanked-crypto-firms-based-on-reputation-risk/
Analyse rapide
Enquête sur le débanking par l’OCC
L’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) a publié un rapport préliminaire indiquant que les neuf plus grandes banques américaines ont imposé des restrictions sur la fourniture de services financiers à diverses industries légales, notamment les entreprises de cryptomonnaie. Cette pratique, communément appelée “débanking”, s’est déroulée entre 2020 et 2023, période durant laquelle les banques ont refusé d’offrir des services ou ont soumis les clients à une surveillance dépassant leurs risques financiers réels. Les conclusions de l’OCC suggèrent que les banques ont souvent débanké des industries en se basant sur des classifications générales plutôt que sur une analyse individualisée, objective et basée sur le risque.
Le contrôleur de la monnaie, Jonathan Gould, a qualifié la mise en œuvre de ces politiques par les banques de “malheureuse”, soulignant qu’il s’agissait d’une utilisation inappropriée de leurs chartes et de leur pouvoir de marché conférés par le gouvernement. Le rapport a révélé que les industries rencontrant le plus de difficultés pour accéder aux services bancaires comprenaient le pétrole et le gaz, les fabricants d’armes à feu, le tabac et les fabricants de cigarettes électroniques, et, de manière critique, les entreprises de cryptomonnaie. De nombreuses politiques bancaires ont été publiquement divulguées et liées aux objectifs ESG (environnement, social et gouvernance), certains établissements intensifiant également les vérifications en réponse à une couverture médiatique négative.
Réaction du régulateur face aux allégations de la Chambre et au débanking illégal
L’examen de l’OCC a été lancé suite à un ordre exécutif visant à enquêter sur le fait que les banques pourraient exclure certains clients en raison de leurs croyances politiques ou religieuses, ou pour leur implication dans certaines activités, comme la cryptomonnaie. Après la publication d’un rapport de la majorité du comité des services financiers de la Chambre, dénonçant une campagne “Chokepoint 2.0” de 2021 à début 2025 pour dissuader les banques de servir les entreprises d’actifs numériques, le contrôleur Gould a en grande partie confirmé cette thèse.
Le rapport de la Chambre soutenait qu’une série de déclarations de politiques interagences, de programmes de supervision et d’orientations comptables créaient une incertitude juridique et augmentaient le “risque réputational” pour les banques qui servaient des entreprises d’actifs numériques. La combinaison de ces actions aurait abouti à au moins 30 fermetures de comptes et à un effet dissuasif qui a poussé l’innovation à l’étranger, limitant l’accès des consommateurs américains aux réseaux de paiement réglementés. L’OCC s’engage désormais à enquêter sur le rôle des plus grandes banques dans le débanking des clients de cryptomonnaie, avec l’intention de tenir les institutions responsables de tout débanking illégal.
Changement réglementaire plus large contre le risque réputational
L’OCC supprimera les références au “risque réputational” de ses directives et, avec la FDIC, proposera de l’éliminer de ses programmes de supervision. L’agence s’est aussi engagée à garantir que l’accès financier repose sur des analyses objectives et basées sur le risque. Ce changement fait suite au retrait par l’OCC, la FDIC et la Réserve fédérale de leurs déclarations précédentes sur le “risque crypto”, et la publication en juillet d’une nouvelle déclaration qui a reformulé la gestion des risques sans discouragement général.
Par ailleurs, les leaders du secteur restent fermement convaincus que la finance décentralisée (DeFi) est en bonne voie pour une adoption mondiale significative. La clarté réglementaire, notamment de la part du gouvernement américain, est considérée comme le catalyseur essentiel pour que les investisseurs institutionnels déploient des capitaux importants dans les protocoles DeFi. Pour que cette intégration grand public se réalise, des avancées cruciales dans l’automatisation de la conformité et l’amélioration des infrastructures pour des flux de capitaux efficaces sont indispensables.