Il y a un ami, qui, lorsqu'il est entré pour la première fois sur le marché des contrats, n'a investi que 1500U pour tester. Il ne s'attendait pas à ce qu'en deux jours, son compte atteigne 40 000U. À ce moment-là, il était tout fou, se prenant vraiment pour le prodige du monde des cryptos, pensant que gagner de l'argent était aussi simple que ça.

Mais vous pouvez deviner la seconde moitié de l'histoire. En misant tout dans un seul coup, refusant de lâcher prise, ses 40 000U ont finalement fondu à quelques centaines. Lorsqu'il a repris ses esprits, il était déjà coincé, incapable de s'en sortir — passant des nuits entières à surveiller les chandeliers, mangeant mal, ne pouvant dormir, jurant "Ne jouez même pas aux contrats", mais dès qu'il y a une tendance, il est le plus rapide à réagir. C'est cette boucle la plus douloureuse.

Vous me demandez pourquoi il est si difficile d'arrêter ? La réponse tient en deux mots : trop rapide. Avec un levier de dix ou vingt fois, lorsqu'une tendance est correcte, la sensation de voir ses fonds grimper en flèche est vraiment irrésistible. C'est plus excitant que la négociation d'actions, même plus que le jeu. Quand ça gagne, on s'envole vers le ciel, et quand ça perd, on vide tout en un clin d'œil.

Les fluctuations d'une journée en bourse sont limitées, mais dans la crypto, doubler ou diviser par deux en une seule journée, c'est courant. Une fois que l'on a goûté à cette sensation de gains rapides, une idée s'installe dans la tête : encore une fois, cette fois je vais rattraper tout ça. Mais la plupart du temps, avant même d'avoir une chance de se relever, le marché vous élimine directement.

La magie du contrat réside justement là — ce n'est pas simplement pour exciter votre cupidité, mais c'est la vitesse de gain, tellement absurde, tellement addictive, comme rêver de faire fortune. Une fois réveillé, il est impossible de revenir à une vie ordinaire.