Après la publication de la politique des 13 départements sur les stablecoins, le marché a sombré dans la panique. Certains craignent que l’achat d’USDT ne conduise à une condamnation, voire prédisent une chute du Bitcoin en dessous de 50 000 dollars. Mais cette inquiétude provient en réalité d’une mauvaise lecture de la politique. Je vais l’interpréter sous un autre angle, ainsi que partager ma réflexion sur la réponse à y apporter.
**Quelle est la véritable orientation de la politique**
Beaucoup se concentrent sur l’USDT lui-même, en ignorant le cœur de la politique — il s’agit de lutter contre les activités illégales utilisant les stablecoins, et non pas la transaction en USDT en soi. Les autorités ont clairement indiqué que la détention de cryptomonnaies n’est pas illégale, ce qui est illégal, c’est leur utilisation pour le blanchiment d’argent, la fuite de capitaux, etc.
Si vous achetez et vendez USDT de manière normale, à des fins légitimes, vous ne violez pas la loi. Au contraire, ceux qui sont constamment en alerte, avec leurs Bitcoin et USDT en main, ont peut-être déjà des montants dépassant la somme des investisseurs ordinaires.
**Ce que la réaction du marché révèle**
La semaine de publication de la politique, le prix est resté stable. Ce n’est que lundi qu’une baisse est apparue, mais cette chute n’était pas directement liée à la politique — c’est le signal de hausse de la Banque centrale du Japon qui en était la principale cause. Ensuite, le Bitcoin a rebondi, montrant que le marché a digéré l’impact de la politique. Cela prouve que la contrainte réelle de la politique est bien moindre que ce que la propagande laisse entendre.
**Pourquoi la fuite de capitaux ne peut pas être éradiquée**
Laissez-moi parler chiffres. La taille de l’économie souterraine mondiale atteint 1000 trillions, alors que la masse monétaire officielle n’est que 380 trillions. Le marché global des cryptomonnaies ne représente que 20 trillions, et la proportion de fonds illicites est inférieure à 0,5%.
Le yuan peut aussi être utilisé pour le blanchiment et la fuite de capitaux, mais personne ne dit que le yuan lui-même est illégal. La politique vise à réguler l’usage, pas la nature de l’actif lui-même. C’est là la difficulté pour les décideurs — la technologie ne peut pas totalement bloquer les flux illicites, on ne peut agir qu’au niveau de la régulation.
**L’étendue réelle des contraintes de la politique**
Cette politique interdit clairement : ouvrir des plateformes d’échange de cryptomonnaies, faire des financements ICO, ou réaliser des opérations de change illégales via USDT, etc. Pour l’investisseur ordinaire, tant qu’il ne participe pas à ces activités commerciales, il reste dans une zone de sécurité.
**Ma stratégie de réponse**
Personnellement, je n’utilise pas USDT pour mes transactions, je préfère acheter directement du Bitcoin en C2C (de particulier à particulier). Cela permet d’éviter le risque tout en conservant l’actif principal.
Supposons qu’un jour, une vague de retrait massif de USDT contre de l’argent liquide se produise, et que beaucoup de capitaux affluent vers le Bitcoin — cela pourrait faire grimper le prix du Bitcoin instantanément à 50 000, 100 000 dollars, entrant ainsi dans l’ère du million de dollars. À ce moment-là, vous pouvez placer des ordres de vente à ces niveaux élevés, puis récupérer votre USDT.
À court terme, le prix du USDT pourrait se désancrer, mais ce n’est pas un risque systémique, ni la faute de Tether. La désancrage sera temporaire, le prix finira par revenir à la normale. Si cette évolution se produit selon cette logique, ce sera en fait une énorme opportunité de profit.
**En résumé**
La politique sur les stablecoins ne vise pas à détruire l’écosystème USDT, mais à encadrer son utilisation. Tant que l’on respecte la législation, participer aux transactions normales ne pose pas de problème. Une lecture excessive de la politique, la panique, peuvent au contraire conduire à vendre en haut de marché — c’est cela le vrai risque.
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Après la publication de la politique des 13 départements sur les stablecoins, le marché a sombré dans la panique. Certains craignent que l’achat d’USDT ne conduise à une condamnation, voire prédisent une chute du Bitcoin en dessous de 50 000 dollars. Mais cette inquiétude provient en réalité d’une mauvaise lecture de la politique. Je vais l’interpréter sous un autre angle, ainsi que partager ma réflexion sur la réponse à y apporter.
**Quelle est la véritable orientation de la politique**
Beaucoup se concentrent sur l’USDT lui-même, en ignorant le cœur de la politique — il s’agit de lutter contre les activités illégales utilisant les stablecoins, et non pas la transaction en USDT en soi. Les autorités ont clairement indiqué que la détention de cryptomonnaies n’est pas illégale, ce qui est illégal, c’est leur utilisation pour le blanchiment d’argent, la fuite de capitaux, etc.
Si vous achetez et vendez USDT de manière normale, à des fins légitimes, vous ne violez pas la loi. Au contraire, ceux qui sont constamment en alerte, avec leurs Bitcoin et USDT en main, ont peut-être déjà des montants dépassant la somme des investisseurs ordinaires.
**Ce que la réaction du marché révèle**
La semaine de publication de la politique, le prix est resté stable. Ce n’est que lundi qu’une baisse est apparue, mais cette chute n’était pas directement liée à la politique — c’est le signal de hausse de la Banque centrale du Japon qui en était la principale cause. Ensuite, le Bitcoin a rebondi, montrant que le marché a digéré l’impact de la politique. Cela prouve que la contrainte réelle de la politique est bien moindre que ce que la propagande laisse entendre.
**Pourquoi la fuite de capitaux ne peut pas être éradiquée**
Laissez-moi parler chiffres. La taille de l’économie souterraine mondiale atteint 1000 trillions, alors que la masse monétaire officielle n’est que 380 trillions. Le marché global des cryptomonnaies ne représente que 20 trillions, et la proportion de fonds illicites est inférieure à 0,5%.
Le yuan peut aussi être utilisé pour le blanchiment et la fuite de capitaux, mais personne ne dit que le yuan lui-même est illégal. La politique vise à réguler l’usage, pas la nature de l’actif lui-même. C’est là la difficulté pour les décideurs — la technologie ne peut pas totalement bloquer les flux illicites, on ne peut agir qu’au niveau de la régulation.
**L’étendue réelle des contraintes de la politique**
Cette politique interdit clairement : ouvrir des plateformes d’échange de cryptomonnaies, faire des financements ICO, ou réaliser des opérations de change illégales via USDT, etc. Pour l’investisseur ordinaire, tant qu’il ne participe pas à ces activités commerciales, il reste dans une zone de sécurité.
**Ma stratégie de réponse**
Personnellement, je n’utilise pas USDT pour mes transactions, je préfère acheter directement du Bitcoin en C2C (de particulier à particulier). Cela permet d’éviter le risque tout en conservant l’actif principal.
Supposons qu’un jour, une vague de retrait massif de USDT contre de l’argent liquide se produise, et que beaucoup de capitaux affluent vers le Bitcoin — cela pourrait faire grimper le prix du Bitcoin instantanément à 50 000, 100 000 dollars, entrant ainsi dans l’ère du million de dollars. À ce moment-là, vous pouvez placer des ordres de vente à ces niveaux élevés, puis récupérer votre USDT.
À court terme, le prix du USDT pourrait se désancrer, mais ce n’est pas un risque systémique, ni la faute de Tether. La désancrage sera temporaire, le prix finira par revenir à la normale. Si cette évolution se produit selon cette logique, ce sera en fait une énorme opportunité de profit.
**En résumé**
La politique sur les stablecoins ne vise pas à détruire l’écosystème USDT, mais à encadrer son utilisation. Tant que l’on respecte la législation, participer aux transactions normales ne pose pas de problème. Une lecture excessive de la politique, la panique, peuvent au contraire conduire à vendre en haut de marché — c’est cela le vrai risque.