La séance de jeudi a dressé un tableau de divergence à Wall Street. Alors que le Dow Jones Industrial Average et le S&P 500 atteignaient de nouveaux sommets historiques, avec respectivement +1,34% et +0,21%, le Nasdaq Composite n’a pas réussi à suivre le rythme, en chutant de 0,25%. Cette performance divergente nous dit quelque chose d’important : toutes les hausses ne se valent pas, et l’argent tournait clairement entre les secteurs plutôt que de pousser de manière uniforme.
L’optimisme venait de la conviction des investisseurs que la Réserve fédérale maintiendrait sa politique monétaire accommodante pendant la période des fêtes. Les acteurs du marché surveillent désormais de près les tendances de la consommation pour jauger la santé globale de l’économie américaine à l’approche de la fin d’année.
Les plus gros mouvements d’actions : gagnants et perdants
Quand les résultats déçoivent : les plus gros perdants
Oracle chute de 11%
Malgré des résultats trimestriels solides, Oracle (NYSE : ORCL) est devenue la plus grosse victime de la séance, en chutant de 11% après avoir publié ses résultats du deuxième trimestre fiscal. Voici où cela devient intéressant : l’entreprise a dépassé les attentes en matière de bénéfices, mais n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de revenus sur lesquels Wall Street avait parié.
Les chiffres semblaient corrects en apparence — une croissance globale des ventes de 14%, avec des revenus cloud en hausse de 34% en glissement annuel et des revenus d’infrastructure cloud en augmentation de 66%. Mais ce qui a effrayé les investisseurs, c’est l’engagement agressif de la direction à doubler ses dépenses en IA. La réaction du marché suggère que les investisseurs commencent à perdre patience. Ils veulent voir des retours concrets de ces investissements massifs en IA, pas seulement des promesses de gains futurs. Oracle doit désormais faire ses preuves en montrant des résultats tangibles issus de ses gros paris sur l’IA.
Robinhood Markets baisse de 9%
Robinhood Markets (NASDAQ : HOOD) a subi une baisse de 9% après la publication des indicateurs de trading de novembre. La situation n’était pas reluisante : le volume de trading d’actions a chuté de 37%, le trading d’options et de crypto-monnaies a également montré des signes de faiblesse, et les actifs sous gestion ont diminué de 5% — la première baisse mensuelle en neuf mois. Pourtant, malgré cette défaillance mensuelle, la plateforme reste en avance pour l’année, maintenant l’engagement de ses investisseurs à long terme avec sa narrative de croissance.
Les plus gros gagnants : où l’argent a afflué
Planet Labs explose de 35%
Le champion de la séance a été Planet Labs (NYSE : PL), en hausse de 35% suite à des résultats du troisième trimestre supérieurs aux attentes. Le chiffre d’affaires de $81 millions a augmenté de 33% en glissement annuel, ce qui est impressionnant mais pas le principal moteur. Ce qui a vraiment enthousiasmé les traders, c’est une augmentation stupéfiante de 361% des obligations de performance restantes, atteignant $672 millions — ce qui indique une visibilité massive sur les revenus futurs.
Le carnet de commandes de l’entreprise a plus que triplé alors que la demande pour ses capacités de surveillance satellitaire alimentées par l’IA s’accélère. Planet Labs se positionne pour collaborer avec Google (propriété de Alphabet, NASDAQ : GOOGL/GOOG), afin de développer ses opérations de calcul IA spatiales. Cette convergence entre exploration spatiale et intelligence artificielle a captivé l’imagination des investisseurs, et la solide assise financière de l’entreprise laisse penser qu’elle pourra maintenir cet élan sur le long terme.
Hecla Mining gagne 13% grâce au rallye de l’argent
Hecla Mining (NYSE : HL) a connu une hausse de 13% alors que les métaux précieux se sont redressés. L’argent a dépassé $64 par once — une étape historique — avant de reculer légèrement dans la séance de l’après-midi. Les investisseurs voient un potentiel de hausse supplémentaire alors que l’argent rattrape son retard par rapport à la hausse précédente de l’or. Une annonce indiquant qu’Hecla rejoindrait l’indice S&P MidCap 400 a également soutenu cette progression.
Avec l’argent servant de couverture contre l’inflation et l’incertitude économique plus large, Hecla semble bien positionnée pour une hausse supplémentaire tant que ces préoccupations macroéconomiques persistent.
La conclusion
La séance de jeudi a révélé ce que les grands mouvements boursiers ont vraiment en commun : des attentes décalées. Les entreprises qui dépassent les bénéfices mais manquent de croissance des revenus provoquent des ventes massives, tandis que celles qui surprennent par leur visibilité future en matière de revenus connaissent des rallyes spectaculaires. Les plus gros mouvements d’aujourd’hui ont souligné que les investisseurs valorisent de plus en plus les métriques prospectives plutôt que les résultats passés.
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Aperçu du marché : Les géants de la technologie trébuchent tandis que les actions spatiales s'envolent
Ce qui s’est passé sur le parquet
La séance de jeudi a dressé un tableau de divergence à Wall Street. Alors que le Dow Jones Industrial Average et le S&P 500 atteignaient de nouveaux sommets historiques, avec respectivement +1,34% et +0,21%, le Nasdaq Composite n’a pas réussi à suivre le rythme, en chutant de 0,25%. Cette performance divergente nous dit quelque chose d’important : toutes les hausses ne se valent pas, et l’argent tournait clairement entre les secteurs plutôt que de pousser de manière uniforme.
L’optimisme venait de la conviction des investisseurs que la Réserve fédérale maintiendrait sa politique monétaire accommodante pendant la période des fêtes. Les acteurs du marché surveillent désormais de près les tendances de la consommation pour jauger la santé globale de l’économie américaine à l’approche de la fin d’année.
Les plus gros mouvements d’actions : gagnants et perdants
Quand les résultats déçoivent : les plus gros perdants
Oracle chute de 11%
Malgré des résultats trimestriels solides, Oracle (NYSE : ORCL) est devenue la plus grosse victime de la séance, en chutant de 11% après avoir publié ses résultats du deuxième trimestre fiscal. Voici où cela devient intéressant : l’entreprise a dépassé les attentes en matière de bénéfices, mais n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de revenus sur lesquels Wall Street avait parié.
Les chiffres semblaient corrects en apparence — une croissance globale des ventes de 14%, avec des revenus cloud en hausse de 34% en glissement annuel et des revenus d’infrastructure cloud en augmentation de 66%. Mais ce qui a effrayé les investisseurs, c’est l’engagement agressif de la direction à doubler ses dépenses en IA. La réaction du marché suggère que les investisseurs commencent à perdre patience. Ils veulent voir des retours concrets de ces investissements massifs en IA, pas seulement des promesses de gains futurs. Oracle doit désormais faire ses preuves en montrant des résultats tangibles issus de ses gros paris sur l’IA.
Robinhood Markets baisse de 9%
Robinhood Markets (NASDAQ : HOOD) a subi une baisse de 9% après la publication des indicateurs de trading de novembre. La situation n’était pas reluisante : le volume de trading d’actions a chuté de 37%, le trading d’options et de crypto-monnaies a également montré des signes de faiblesse, et les actifs sous gestion ont diminué de 5% — la première baisse mensuelle en neuf mois. Pourtant, malgré cette défaillance mensuelle, la plateforme reste en avance pour l’année, maintenant l’engagement de ses investisseurs à long terme avec sa narrative de croissance.
Les plus gros gagnants : où l’argent a afflué
Planet Labs explose de 35%
Le champion de la séance a été Planet Labs (NYSE : PL), en hausse de 35% suite à des résultats du troisième trimestre supérieurs aux attentes. Le chiffre d’affaires de $81 millions a augmenté de 33% en glissement annuel, ce qui est impressionnant mais pas le principal moteur. Ce qui a vraiment enthousiasmé les traders, c’est une augmentation stupéfiante de 361% des obligations de performance restantes, atteignant $672 millions — ce qui indique une visibilité massive sur les revenus futurs.
Le carnet de commandes de l’entreprise a plus que triplé alors que la demande pour ses capacités de surveillance satellitaire alimentées par l’IA s’accélère. Planet Labs se positionne pour collaborer avec Google (propriété de Alphabet, NASDAQ : GOOGL/GOOG), afin de développer ses opérations de calcul IA spatiales. Cette convergence entre exploration spatiale et intelligence artificielle a captivé l’imagination des investisseurs, et la solide assise financière de l’entreprise laisse penser qu’elle pourra maintenir cet élan sur le long terme.
Hecla Mining gagne 13% grâce au rallye de l’argent
Hecla Mining (NYSE : HL) a connu une hausse de 13% alors que les métaux précieux se sont redressés. L’argent a dépassé $64 par once — une étape historique — avant de reculer légèrement dans la séance de l’après-midi. Les investisseurs voient un potentiel de hausse supplémentaire alors que l’argent rattrape son retard par rapport à la hausse précédente de l’or. Une annonce indiquant qu’Hecla rejoindrait l’indice S&P MidCap 400 a également soutenu cette progression.
Avec l’argent servant de couverture contre l’inflation et l’incertitude économique plus large, Hecla semble bien positionnée pour une hausse supplémentaire tant que ces préoccupations macroéconomiques persistent.
La conclusion
La séance de jeudi a révélé ce que les grands mouvements boursiers ont vraiment en commun : des attentes décalées. Les entreprises qui dépassent les bénéfices mais manquent de croissance des revenus provoquent des ventes massives, tandis que celles qui surprennent par leur visibilité future en matière de revenus connaissent des rallyes spectaculaires. Les plus gros mouvements d’aujourd’hui ont souligné que les investisseurs valorisent de plus en plus les métriques prospectives plutôt que les résultats passés.