La série de tarifs de Trump déclenche le pire effondrement commercial et la récession économique du Canada

Lorsque le marteau tarifaire de Trump est tombé à la fin du T1, l’économie déjà fragile du Canada n’a pas simplement trébuché — elle est entrée en récession totale. Les véritables dégâts se sont produits au T2, où la deuxième économie d’Amérique du Nord a été frappée par une tempête parfaite d’exportations en chute libre, de déficits commerciaux records et de capitaux en fuite. Lorsque l’été est arrivé, les blessures économiques étaient impossibles à dissimuler.

Les chiffres racontent une histoire brutale

Statistique Canada a publié des chiffres qui peignent un tableau sombre : le déficit du compte courant a explosé à un record de 21,16 milliards de dollars canadiens au T2, en hausse de 19,84 milliards de dollars par rapport au trimestre précédent. Ce n’était pas juste un mauvais trimestre — c’est le pire jamais enregistré. Le déficit commercial de biens seul a atteint 19,60 milliards de dollars canadiens, un autre sommet historique.

Qu’a causé cette Réduire ? Le compte courant couvre tout : flux commerciaux, services transfrontaliers, revenus d’investissement et transferts. En ce moment, chaque composant se détériore. Les exportations de biens ont chuté de 13,1 % — la baisse trimestrielle la plus forte depuis des années. Les volumes d’exportation totaux sont revenus à leur niveau le plus bas depuis 2021.

Les automobiles sont les premières à être Réduites

La victime la plus visible de la guerre tarifaire ? Les expéditions automobiles canadiennes. Les ventes de voitures particulières et de camions légers vers les marchés étrangers ont chuté de près de 25 %, faisant d’elles la catégorie d’exportation la plus touchée. Avec les États-Unis représentant le principal partenaire commercial du Canada et la destination principale des exportations, le calcul était simple : moins de ventes au nord de la frontière signifiait moins de camions roulant vers le sud depuis les usines canadiennes.

Les exportations internationales dans leur ensemble ont contracté de 7,5 %, effaçant tous les gains que le Canada avait enregistrés au T1. Cette cascade de déclin des expéditions a entraîné toute l’économie dans sa chute.

Le Canada entre en Réduire

Les chiffres du PIB ont confirmé ce que les données commerciales laissaient entendre : l’économie canadienne a rétréci de 1,6 % en rythme annuel au T2. C’est presque le triple de la baisse de 0,6 % que les économistes prévoyaient dans les sondages avant la publication des données. Ajoutez à cela une contraction de 2 % au T1, et le Canada est maintenant officiellement entré en récession de deux trimestres.

Nathan Janzen, économiste en chef adjoint à la Banque Royale du Canada, l’a dit simplement : les résultats étaient “évidemment plus faibles que prévu.” Il a pointé du doigt l’“énorme” Réduire des exportations et l’affaiblissement des secteurs exposés au commerce comme les principaux coupables. Fait intéressant, la consommation des ménages a mieux résisté que prévu — l’un des rares points positifs dans des données autrement désastreuses.

Pivot politique et fuite des capitaux

En juin, le nouveau Premier ministre Mark Carney a effectué une retraite stratégique, abandonnant les plans de représailles tarifaires du Canada après des mois de négociations bloquées avec l’administration Trump. La démarche visait à apaiser les tensions, bien que les flux commerciaux ne se soient pas redressés. Carney avait fait campagne pour faire du Canada l’économie la plus résiliente du G7, mais cet objectif semble désormais de plus en plus lointain.

La détérioration économique a déplacé l’attention vers la Banque du Canada. Les marchés anticipent désormais une probabilité de 55 % d’une réduction de taux lorsque la banque centrale se réunira le 17 septembre. Rishi Sondhi, économiste en chef à la TD Bank, a noté qu’au moins une réduction de taux d’ici la fin de l’année est “entièrement intégrée” dans les attentes du marché.

Pour aggraver les choses, l’argent fuit activement le Canada. Des sorties nettes de capitaux records s’accélèrent alors que les investisseurs internationaux se réorientent vers des juridictions plus sûres. Cet exode exerce une pression à la baisse supplémentaire sur le dollar canadien tout en affaiblissant simultanément la position financière de la nation.

Construire une résilience à long terme

Robert Asselin, directeur général de U15 — une organisation représentant les principales universités de recherche du Canada — a qualifié la contraction du PIB de “douleur à court terme.” Cependant, il a averti que le Canada ne peut pas se permettre de compter sur une politique réactive. Au contraire, le pays doit investir durablement dans de véritables capacités industrielles.

“Le Canada doit se concentrer sur la construction de capacités souveraines et faire beaucoup mieux en matière de politique industrielle,” a souligné Asselin. “Nous avons une force en recherche avancée, mais elle n’est pas alignée avec l’industrie.” Son avertissement souligne un défi structurel plus profond : le Canada peut-il inverser la tendance, ou la récession induite par les tarifs deviendra-t-elle la nouvelle norme ?

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