Ces dernières années, ce qui a le plus attiré l'attention dans le monde de la finance, ce n'est pas la richesse ostentatoire d'un nouveau fonds ou la montée en flèche d'une meme coin, mais bien la "tokenisation" qui fait parler d'elle. En clair, il s'agit de digitaliser des actifs traditionnels comme l'immobilier, les obligations d'État ou les actions, et de les échanger sur la blockchain. La tour de bureaux qui nécessitait des dizaines de millions pour être achetée peut désormais être divisée en une multitude de tokens à 10 dollars, permettant aux investisseurs particuliers d'y participer ; auparavant, acheter une obligation d'État nécessitait de faire la queue à la banque, mais maintenant, la plateforme fonctionne 24h/24 sur la blockchain, permettant d'acheter quand on veut, avec des intérêts automatiquement versés sur le portefeuille — voilà ce qu'on appelle l'efficacité.
Au cœur de cette vague se trouve la RWA (tokenisation d'actifs du monde réel). Elle agit comme un intermédiaire, reliant de force le monde de la finance traditionnelle et celui de la blockchain, deux univers qui évoluaient séparément. D’un côté, des institutions financières établies depuis plusieurs générations, de l’autre, des écosystèmes décentralisés émergents, deux forces qui se rejoignent pour un même objectif.
Ce qui accélère cette tendance, ce sont les plateformes des grandes institutions. Le PDG de BlackRock a déclaré publiquement que "l’avenir de la finance se dirige vers la tokenisation", et a même transféré des fonds du marché monétaire sur la blockchain, en faisant une garantie conforme pour les échanges. JPMorgan, Citigroup, HSBC, ces banques historiques ne peuvent plus rester à l’écart : elles expérimentent la tokenisation de dépôts, les opérations de rachat intraday, et reconditionnent leurs services traditionnels sur la blockchain. La régulation suit aussi le mouvement — Hong Kong a lancé la "Déclaration de politique de développement des actifs numériques 2.0" pour ouvrir la voie à la tokenisation d’actifs, et les principales économies mondiales ajustent leur position, donnant le feu vert à cette tendance.
D’un certain point de vue, la tokenisation représente la démocratisation de la finance. Les investissements autrefois réservés à une élite aux barrières élevées sont désormais fragmentés, permettant à un plus grand nombre de participer. L’efficacité s’améliore considérablement — suppression des intermédiaires, trading 24h/24, règlement en secondes, autant de progrès que la finance traditionnelle ne peut pas encore offrir. Mais cette fête ne fait que commencer : la façon dont elle sera gérée et régulée déterminera si la tokenisation sera une mode passagère ou une véritable évolution des infrastructures financières.
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CryptoNomics
· Il y a 6h
En réalité, si vous effectuez une analyse de régression sur les taux d'adoption institutionnelle versus la capitalisation du marché RWA, le coefficient de corrélation est suspiciousement élevé. Un problème classique d'endogénéité dont personne ne parle.
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LiquidityHunter
· Il y a 7h
BlackRock est déjà entré sur le marché, cette fois-ci, ça semble vraiment différent
Au moment où JPMorgan a migré vers la blockchain, la finance traditionnelle ne pourra plus revenir en arrière
RWA, cette chose-là, doit devenir l'infrastructure de la prochaine décennie, sinon ce sera un simple bulle
Les investisseurs particuliers ont enfin la chance de goûter à cette part du gâteau, c'est assez touchant
Le fait que le marché soit ouvert 24h/24 en vaut vraiment la peine, qui veut encore faire la queue à la banque ?
Le problème, c'est comment suivre la réglementation, sinon ce sera encore un grand spectacle de vol de gains
L'union entre la finance traditionnelle et le monde de la blockchain, ça paraît absurde mais c'est en réalité très concret
Si cette vague de tokenisation réussit, elle pourra vraiment changer quelque chose
L'efficacité dépasse celle de la finance traditionnelle, mais qu'en est-il du risque ? Quelqu'un y a-t-il vraiment pensé ?
Un token à 10 dollars permet aux investisseurs particuliers de participer, ça semble beau, mais il faut voir comment cela va se finir
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FlashLoanPhantom
· Il y a 7h
BlackRock commence à jouer, cette fois c'est vraiment pour arriver
Ces dernières années, ce qui a le plus attiré l'attention dans le monde de la finance, ce n'est pas la richesse ostentatoire d'un nouveau fonds ou la montée en flèche d'une meme coin, mais bien la "tokenisation" qui fait parler d'elle. En clair, il s'agit de digitaliser des actifs traditionnels comme l'immobilier, les obligations d'État ou les actions, et de les échanger sur la blockchain. La tour de bureaux qui nécessitait des dizaines de millions pour être achetée peut désormais être divisée en une multitude de tokens à 10 dollars, permettant aux investisseurs particuliers d'y participer ; auparavant, acheter une obligation d'État nécessitait de faire la queue à la banque, mais maintenant, la plateforme fonctionne 24h/24 sur la blockchain, permettant d'acheter quand on veut, avec des intérêts automatiquement versés sur le portefeuille — voilà ce qu'on appelle l'efficacité.
Au cœur de cette vague se trouve la RWA (tokenisation d'actifs du monde réel). Elle agit comme un intermédiaire, reliant de force le monde de la finance traditionnelle et celui de la blockchain, deux univers qui évoluaient séparément. D’un côté, des institutions financières établies depuis plusieurs générations, de l’autre, des écosystèmes décentralisés émergents, deux forces qui se rejoignent pour un même objectif.
Ce qui accélère cette tendance, ce sont les plateformes des grandes institutions. Le PDG de BlackRock a déclaré publiquement que "l’avenir de la finance se dirige vers la tokenisation", et a même transféré des fonds du marché monétaire sur la blockchain, en faisant une garantie conforme pour les échanges. JPMorgan, Citigroup, HSBC, ces banques historiques ne peuvent plus rester à l’écart : elles expérimentent la tokenisation de dépôts, les opérations de rachat intraday, et reconditionnent leurs services traditionnels sur la blockchain. La régulation suit aussi le mouvement — Hong Kong a lancé la "Déclaration de politique de développement des actifs numériques 2.0" pour ouvrir la voie à la tokenisation d’actifs, et les principales économies mondiales ajustent leur position, donnant le feu vert à cette tendance.
D’un certain point de vue, la tokenisation représente la démocratisation de la finance. Les investissements autrefois réservés à une élite aux barrières élevées sont désormais fragmentés, permettant à un plus grand nombre de participer. L’efficacité s’améliore considérablement — suppression des intermédiaires, trading 24h/24, règlement en secondes, autant de progrès que la finance traditionnelle ne peut pas encore offrir. Mais cette fête ne fait que commencer : la façon dont elle sera gérée et régulée déterminera si la tokenisation sera une mode passagère ou une véritable évolution des infrastructures financières.