La récente acquisition de 10 millions de dollars en AAVE par Stani Kulechov, fondateur d’Aave, a relancé le débat sur la concentration du pouvoir de vote dans la gouvernance décentralisée. Ce mouvement n’est pas simplement un investissement financier, mais représente un tournant dans la manière dont l’influence est répartie au sein de la communauté DAO.
Le problème de la concentration du pouvoir
Les données on-chain sont préoccupantes : les dix principaux votants contrôlent plus de 46 % de la liquidité totale d’AAVE, selon des analyses récentes. Avec un prix actuel de 154,93 $ et une capitalisation bécéssaire de 2,35 milliards de dollars, l’achat du fondateur amplifie cet écart de pouvoir. Les critiques soutiennent que lorsque les trois principaux détenteurs possèdent plus de 58 % du pouvoir de vote, la prémisse même de la gouvernance décentralisée est compromise.
Fast Track Reclaim et les risques de vote biaisé
La polémique s’intensifie en considérant des propositions accélérées comme le “fast track reclaim” pour récupérer des actifs de marque. Avec une telle concentration de votes, il est possible que ces initiatives critiques soient approuvées ou rejetées en fonction des intérêts de quelques-uns, plutôt que de refléter le consensus véritable de la communauté. Les votants minoritaires craignent que leurs voix soient ignorées dans des décisions qui affectent l’avenir du protocole.
Que attend la communauté ?
La communauté DAO est confrontée à une bifurcation : continuer avec le statu quo ou réimaginer les mécanismes de vote. Certains proposent des systèmes de vote quadratique, d’autres suggèrent des limites de pouvoir de vote, et plusieurs militent pour une redistribution progressive d’AAVE entre les participants plus petits. Ce qui est clair, c’est que l’achat de Kulechov a cristallisé un problème que Aave doit résoudre d’urgence s’il souhaite maintenir sa légitimité en tant que protocole véritablement décentralisé.
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L'accumulation de pouvoir dans AAVE : que révèlent les $10M du fondateur sur la centralisation des votes ?
La récente acquisition de 10 millions de dollars en AAVE par Stani Kulechov, fondateur d’Aave, a relancé le débat sur la concentration du pouvoir de vote dans la gouvernance décentralisée. Ce mouvement n’est pas simplement un investissement financier, mais représente un tournant dans la manière dont l’influence est répartie au sein de la communauté DAO.
Le problème de la concentration du pouvoir
Les données on-chain sont préoccupantes : les dix principaux votants contrôlent plus de 46 % de la liquidité totale d’AAVE, selon des analyses récentes. Avec un prix actuel de 154,93 $ et une capitalisation bécéssaire de 2,35 milliards de dollars, l’achat du fondateur amplifie cet écart de pouvoir. Les critiques soutiennent que lorsque les trois principaux détenteurs possèdent plus de 58 % du pouvoir de vote, la prémisse même de la gouvernance décentralisée est compromise.
Fast Track Reclaim et les risques de vote biaisé
La polémique s’intensifie en considérant des propositions accélérées comme le “fast track reclaim” pour récupérer des actifs de marque. Avec une telle concentration de votes, il est possible que ces initiatives critiques soient approuvées ou rejetées en fonction des intérêts de quelques-uns, plutôt que de refléter le consensus véritable de la communauté. Les votants minoritaires craignent que leurs voix soient ignorées dans des décisions qui affectent l’avenir du protocole.
Que attend la communauté ?
La communauté DAO est confrontée à une bifurcation : continuer avec le statu quo ou réimaginer les mécanismes de vote. Certains proposent des systèmes de vote quadratique, d’autres suggèrent des limites de pouvoir de vote, et plusieurs militent pour une redistribution progressive d’AAVE entre les participants plus petits. Ce qui est clair, c’est que l’achat de Kulechov a cristallisé un problème que Aave doit résoudre d’urgence s’il souhaite maintenir sa légitimité en tant que protocole véritablement décentralisé.