La crise fiscale de l'industrie technologique de l'Union européenne devient de plus en plus évidente. Les chiffres sont là : en 2024, les entreprises technologiques cotées en bourse dans l'UE ont payé au total seulement 3,2 milliards d'euros d'impôts sur les sociétés. La même année ? Les amendes infligées aux entreprises technologiques américaines par l'UE atteignent 3,8 milliards d'euros — dépassant directement le total des recettes fiscales de toute l'industrie technologique de l'UE. Pire encore, si des géants locaux comme SAP décidaient de déménager aux États-Unis, ce ne serait pas seulement une perte fiscale pour l'UE, mais aussi une saignée pour l'ensemble de l'écosystème industriel. Cette pression réglementaire inégale et ces différences dans l'environnement fiscal poussent les talents et les entreprises technologiques européennes à se tourner vers les États-Unis.
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FallingLeaf
· Il y a 6h
L'UE se tire une balle dans le pied... Les amendes frôlent presque le montant des taxes qu'ils paient, c'est absurde
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MEVSandwichVictim
· Il y a 7h
La logique de l'UE est vraiment incroyable... 38 milliards d'euros d'amendes aux entreprises américaines, seulement 3,2 milliards d'euros pour la technologie locale, ce qui signifie que les taxes payées par nos propres entreprises sont inférieures aux amendes. Si SAP quitte vraiment les États-Unis, l'Europe sera directement vidée.
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LiquidityOracle
· Il y a 7h
L'UE se tire une balle dans le pied en quelque sorte, d'un côté elle exploite les entreprises technologiques américaines, de l'autre elle repousse ses propres entreprises, cette logique est vraiment absurde.
La crise fiscale de l'industrie technologique de l'Union européenne devient de plus en plus évidente. Les chiffres sont là : en 2024, les entreprises technologiques cotées en bourse dans l'UE ont payé au total seulement 3,2 milliards d'euros d'impôts sur les sociétés. La même année ? Les amendes infligées aux entreprises technologiques américaines par l'UE atteignent 3,8 milliards d'euros — dépassant directement le total des recettes fiscales de toute l'industrie technologique de l'UE. Pire encore, si des géants locaux comme SAP décidaient de déménager aux États-Unis, ce ne serait pas seulement une perte fiscale pour l'UE, mais aussi une saignée pour l'ensemble de l'écosystème industriel. Cette pression réglementaire inégale et ces différences dans l'environnement fiscal poussent les talents et les entreprises technologiques européennes à se tourner vers les États-Unis.