Hong Kong a lancé une consultation publique sur la manière de mettre en œuvre le cadre international de déclaration des crypto-actifs, ou CARF, alors qu’elle s’efforce d’aligner le partage des données fiscales liées aux crypto-monnaies sur les normes mondiales.
Selon un communiqué publié mardi, Hong Kong sollicite des avis à la fois sur la mise en œuvre du CARF et sur les modifications des normes de déclaration fiscale. L’annonce lie explicitement cette démarche aux efforts de l’administration locale pour lutter contre l’évasion fiscale transfrontalière.
Cette initiative constitue une standardisation plutôt qu’un changement de cap de la part du gouvernement local. Comme le souligne l’annonce, les autorités de Hong Kong échangent chaque année des informations sur les comptes financiers avec des juridictions partenaires depuis 2018.
Christopher Hui, secrétaire aux services financiers et au Trésor de Hong Kong, a déclaré que l’adoption du CARF démontrerait l’« engagement du gouvernement à promouvoir la coopération fiscale internationale et à lutter contre l’évasion fiscale transfrontalière ».
Christopher Hui, secrétaire aux services financiers et au Trésor de Hong Kong. Source :WikimediaEn plus de rejoindre le CARF, Hong Kong sollicite également des commentaires sur l’adoption de la Norme commune de déclaration (CRS). Tout comme le CARF, la CRS est une initiative de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) visant à standardiser certains aspects de la déclaration fiscale à l’échelle internationale.
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Le CARF connaît une adoption internationale généralisée
Le CARF a gagné du terrain auprès des régulateurs du monde entier. Début novembre, des rapports indiquaient que 47 gouvernements nationaux s’étaient engagés conjointement à l’adopter rapidement. Le Brésil envisagerait également de rejoindre le programme d’échange de données.
D’autres semblent traîner des pieds. Fin novembre, la Suisse a reporté la mise en œuvre du CARF à 2027 et n’a pas encore décidé avec quels pays elle partagera ses données. Également en novembre, les États-Unis examinaient la proposition de l’Internal Revenue Service (IRS) de rejoindre le programme CARF.
Cependant, l’adoption du programme de partage des données progresse à un rythme soutenu. Une liste — tenue à jour par l’OCDE et actualisée le 4 décembre — montre que 48 nations se sont engagées à adopter le CARF d’ici 2027, 27 d’ici 2028, et les États-Unis d’ici 2029.
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Pays ayant promis d’adopter le CARF et ceux qui ne l’ont pas fait. Source :OCDECe qui porte à 76 le nombre total de pays ayant, à ce jour, promis de partager les données relatives aux crypto-monnaies. Une autre liste de l’OCDE montre que 53 pays ont déjà signé l’Accord multilatéral entre autorités compétentes, l’instrument juridique permettant l’échange automatique de données.
Les chiffres récents montrent une augmentation annuelle de 70 % des enregistrements de fondations de type « company » aux îles Caïmans. Les professionnels du droit chez Walkers ont déclaré que le CARF exclut probablement les structures qui ne font que détenir des crypto-actifs, telles que les trésoreries de protocoles, les fonds d’investissement ou les fondations passives, faisant des fondations des îles Caïmans une échappatoire potentielle.
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Hong Kong lance une consultation sur la fiscalité des crypto-monnaies dans le cadre du CARF pour lutter contre l'évasion fiscale
Hong Kong a lancé une consultation publique sur la manière de mettre en œuvre le cadre international de déclaration des crypto-actifs, ou CARF, alors qu’elle s’efforce d’aligner le partage des données fiscales liées aux crypto-monnaies sur les normes mondiales.
Selon un communiqué publié mardi, Hong Kong sollicite des avis à la fois sur la mise en œuvre du CARF et sur les modifications des normes de déclaration fiscale. L’annonce lie explicitement cette démarche aux efforts de l’administration locale pour lutter contre l’évasion fiscale transfrontalière.
Cette initiative constitue une standardisation plutôt qu’un changement de cap de la part du gouvernement local. Comme le souligne l’annonce, les autorités de Hong Kong échangent chaque année des informations sur les comptes financiers avec des juridictions partenaires depuis 2018.
Christopher Hui, secrétaire aux services financiers et au Trésor de Hong Kong, a déclaré que l’adoption du CARF démontrerait l’« engagement du gouvernement à promouvoir la coopération fiscale internationale et à lutter contre l’évasion fiscale transfrontalière ».
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Le CARF connaît une adoption internationale généralisée
Le CARF a gagné du terrain auprès des régulateurs du monde entier. Début novembre, des rapports indiquaient que 47 gouvernements nationaux s’étaient engagés conjointement à l’adopter rapidement. Le Brésil envisagerait également de rejoindre le programme d’échange de données.
D’autres semblent traîner des pieds. Fin novembre, la Suisse a reporté la mise en œuvre du CARF à 2027 et n’a pas encore décidé avec quels pays elle partagera ses données. Également en novembre, les États-Unis examinaient la proposition de l’Internal Revenue Service (IRS) de rejoindre le programme CARF.
Cependant, l’adoption du programme de partage des données progresse à un rythme soutenu. Une liste — tenue à jour par l’OCDE et actualisée le 4 décembre — montre que 48 nations se sont engagées à adopter le CARF d’ici 2027, 27 d’ici 2028, et les États-Unis d’ici 2029.
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Les chiffres récents montrent une augmentation annuelle de 70 % des enregistrements de fondations de type « company » aux îles Caïmans. Les professionnels du droit chez Walkers ont déclaré que le CARF exclut probablement les structures qui ne font que détenir des crypto-actifs, telles que les trésoreries de protocoles, les fonds d’investissement ou les fondations passives, faisant des fondations des îles Caïmans une échappatoire potentielle.
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