Dernièrement, le marché s’enflamme autour de deux projets : $PING et $PAYAI. Mais qu’est-ce qu’ils mijotent exactement ?
L’un, clairement un MEME coin, annonce soudainement vouloir lancer un Launchpad ; l’autre, censé rester tranquillement un outil utilitaire, se lance dans une migration de token et change de pool. Ce genre de manœuvre a des allures de fuite, mais il se pourrait bien qu’un tout autre plan soit à l’œuvre.
En bear market, personne n’est vraiment serein, mais on peut essayer d’analyser la logique derrière ces deux mouvements.
Pourquoi ces deux projets optent-ils pour des « opérations à contre-courant » ?
En résumé, ils cherchent tous les deux à compenser leurs faiblesses.
La plus grande crainte d’un MEME coin ? C’est de tomber dans l’oubli une fois la hype passée. Tout repose sur la communauté et l’émotion mais, dès que le marché se refroidit, le prix s’effondre comme un ballon dégonflé. $PING a clairement compris ce risque : le storytelling autour du x402 ne suffit pas à tenir la route sur le long terme. D’où cette tentative de se doter d’une identité de « token de plateforme »

Ces derniers jours, j’ai plongé dans la piste x402, et ce matin en ouvrant les yeux, j’ai découvert que le marché était à nouveau sens dessus dessous. J’ai longtemps retenu ces paroles, il faut que je les dise pour me sentir mieux.
La liquidité est épuisée depuis longtemps
Pour être honnête, le marché est entré en bear market dès la vague TRUMP. Depuis, chaque rebond n’est qu’un sursaut d’émotion ; de la vraie liquidité, du cash frais ? Il n’y en a presque plus.
La spirale mortelle des altcoins
Aujourd’hui, les altcoins sont des actifs négatifs dès le TGE. Les anciens hodlers convaincus ? Disparus. Les builders prêts à s’investir sérieusement ? Disparus aussi.
Que reste-t-il ?
- Les chasseurs d’airdrops qui s’enfuient dès qu’ils ont profité
- Les VC pressés de liquider et de partir
- Les exchanges qui prélèvent leur commission sans scrupule
- Les équipes de projets qui survivent depuis des années et veulent juste rentrer dans leurs frais
Tout le monde veut sortir, mais qui va prendre la relève ?
Les MEME coins : sauveurs ou poison ?
Les MEME ont un temps été vus comme une réponse aux FDV élevées

La BSC est devenue un peu étrange ces derniers temps.
Auparavant, tout le monde la surnommait « la chaîne du peuple » : gas bon marché, blocs rapides, faibles barrières à l’entrée. Mais aujourd’hui ? Toute la chaîne a radicalement changé de style, passant d’une ambiance technique à une atmosphère quasi ésotérique.
$PEPE, $DOGE, $BONK — ces vieux memes sont toujours là, mais sur BSC, une foule de nouveautés a surgi : séries « cultivation », « alchimie », « animaux spirituels »… Les joueurs de crypto ne spéculent plus sur les tokens, ils se mettent à la cultivation spirituelle.
Pourquoi la BSC est-elle devenue un haut lieu de la cultivation ?
En un mot : le terreau est fertile.
Premièrement, elle est accessible aux petits budgets. Une opération on-chain coûte quelques centimes, le coût de l’erreur est négligeable. Vous voulez créer un nouveau token ? Quelques euros suffisent. C’est ce que décrivent les romans de cultivation comme « une fondation ouverte à tous » — tout le monde peut venir s’essayer, sans risque de tout perdre.
Deuxièmement, la communauté est sauvage. Les utilisateurs de BSC adorent les memes, suivre les tendances, et créer le buzz. Tu postes une image, quelqu’un dit que « ton aura spirituelle déborde » ; tu relaies un tweet, tout le monde s’exclame

Un département gouvernemental nommé d'après le code du Dogecoin, arrivé au pouvoir avec la tronçonneuse de Musk et des promesses de réforme, a pourtant terminé prématurément et à la hâte.
Le "Department of Government Efficiency" (DOGE) créé par Trump dès son premier jour de mandat, a été discrètement dissous avant même la fin de son terme. Le directeur de l’Office of Personnel Management des États-Unis, Scott Cooper, l’a récemment reconnu publiquement pour la première fois : "Il n’existe plus."
De sa création à sa dissolution, DOGE n’a vécu que 294 jours, une longévité calquée sur celle de ces meme coins éphémères du marché crypto. Son nom copie directement le code du Dogecoin, le site officiel affichait la tête d’un Shiba Inu, et Musk posait avec une tronçonneuse – parler de département gouvernemental relève plus du pur show politique narratif que d’autre chose.
Un département gouvernemental "emprunté" au monde des cryptos
Le 20 janvier 2025, le jour même de la prestation de serment de Trump, un décret exécutif donnait naissance au DOGE. Ce nom, pour les gens de la crypto, est plus que familier.

La chaîne BSC est désormais devenue un paradis pour les amateurs de Meme, avec l’émergence continue de nouveaux types de tokens tels que le style "cultivation" ou "raffinage de pilules". Les joueurs sont appelés "cultivateurs" et les tokens sont considérés comme des "racines spirituelles". Les faibles frais de gas et une communauté active favorisent le développement florissant de la culture Meme, offrant une forte implication des joueurs. Il est conseillé d’investir prudemment pour participer à ce festin du "cultivation", car la communauté et le noyau culturel sont essentiels. BSC est en train de forger sa propre civilisation Meme, où richesse et éveil vont de pair.