Dans la cryptosphère, un ancien dirigeant d’une grande plateforme d’échange vient récemment de prendre position, soutenant fermement la dernière théorie d’un célèbre évangéliste du Bitcoin : si les États-Unis prennent les devants pour accumuler du Bitcoin, les autres pays seront contraints de racheter plus tard à prix fort. Cet évangéliste compare la situation à la ruée vers l’or en Californie en 1849, affirmant que cette stratégie déclencherait une « frénésie d’achat mondiale », propulsant directement le Bitcoin sur la voie rapide de la monétisation.
Actuellement, les autorités américaines détiennent plus de 328 000 Bitcoins, d’une valeur d’environ 30,8 milliards de dollars au cours actuel, un stock principalement saisi lors d’opérations de police. Pourtant, le Trésor affiche une attitude fluctuante face à ces actifs : les signaux envoyés sont contradictoires et l’on ne sait pas clairement s’ils comptent conserver ces Bitcoins à long terme ou les vendre au bon moment.
Si l’on suit la logique de cet évangéliste, le premier pays à constituer un stock aurait la main sur la fixation des prix. Les autres, moins réactifs, pourraient devoir payer plusieurs fois plus cher pour rattraper leur retard une fois qu’ils auront saisi l’importance stratégique du Bitcoin. Cette logique de « premier arrivé, premier servi » rappelle effectivement une forme de théorie des jeux…